Atterrissage un peu rude
La panique m'envahit face à cette situation parfaitement inconnue. Des geysers d'adrénalines pulsent dans mes veines.
Le sol se rapproche. Je n'ai toujours pas de moteur. Toutes mes tentatives pour le redémarrer se sont soldées par des échecs. Mon hélice est carrément bloquée. C'est sur, je vais dans le champ.
Il est temps de calculer la vitesse nécessaire en prenant en compte la composante vent pour tenter de me poser sans encombre. Je n'ai droit qu'à une seule tentative. Pas de remise de gaz possible. Je dégaine mon stylo, prend une profonde inspiration pour reprendre le dessus sur mon angoisse grandissante.
Si j'avais su que cette sortie se solderait par une telle panne, je serais resté au sol.
Je chantonne l'air au piano que jouait souvent ma mère, cet air qui a pour habitude de calmer mes nerfs et qui, cette fois-ci, ne fait aucun effet.
Calculs terminés. J'ajuste ma vitesse en jouant avec l'angle de tangage. Je sors mes volets et me concentre.
Il faudrait un miracle, que dis-je, l'intervention divine d'un messie pour que je me sorte de cette situation !
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