Foris esquissa un sourire en pénétrant la bâtisse lugubre où il habitait depuis quelques années avec sa meute. Le loup-garou retint un ricanement en entendant les sanglots et gémissements des loups.

Le soleil brillait au-dessus de la forêt forçant l’ombre sur la demeure en ruine. Une fumée noire s’élevait de la cuisine où un feu de camp brûlait. Des toiles d'araignées ornaient les coins de la demeure, une odeur nauséabonde attaquait la moindre personne descendant à la cave. L’atmosphère était lourde, remplie de larmes et d’agonie, de désespoir et de tristesse.

Foris s’arrêta dans le grand salon poussiéreux où sa meute était réunie, pleurnichant et tremblant à sa vue. Son sourire valait de l’or noir. Le loup s’abaissa au niveau de ses compagnons, la cruauté brillant dans ses iris. L’atmosphère étouffait les trente loup-garous. Elle devenait de plus en plus irrespirable tandis que leur Alpha se moquait d’eux.

La bâtisse renfermait de la rage et de la tristesse. Les murs tombaient en ruine, la cruauté les décorait et Foris, le propriétaire, torturait ses locataires.

• Regardez ce que je vous ai ramené… déclara-t-il, montrant son panier en osier aux trente loups affamés et apeurés.