« Les gens endommagés sont dangereux, car ils savent comment survivre. »
La plupart des gens voit le positif avant le négatif. L’inverse arrive aux autres. Cependant, cela ne veut pas forcément dire que les optimistes ne sont pas blessés. Pas besoin d’un tragique passé pour se sentir mal dans ce monde. Pas besoin d’avoir subi pour être blessé au plus profond de soi. Certains vivent, d’autres - comme moi - survivent (et sont pour certains dans un état perpétuel de détresse). Petit, les rêves nous animent. Grandis, nous sommes en proie à la spirale infernale et si vicieuse de cette vie, qui n’est qu’un mensonge.Les rêves se brisent, l’âme craque ; elle saigne. Les questions se bousculent. À quoi cela sert-il de vivre dans un monde déjà en voie de disparition ? Je ne vis pas. Je survis. Pourquoi ? Cette question reste sans réponse. Peut-être que l’espoir n’est pas encore anéanti, je vais survivre jusqu’à mes limites… Quelles limites ? Pas besoin de réponse. Chacun a ses propres limites. je n’ai pas dit le mot, il sonne comme un mot tabou, une abomination dont beaucoup parlent par hypocrisie. Ai-je envie de vivre ? Non. Ai-je envie de mourir ? Qui sait ? Parfois, oui, parfois non. Ai-je envie de survivre jusqu’à ce que l’océan m’emporte ? Oui.
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