Juan se lève au petit matin avec la certitude d'être espionné. Persuader que la fille a bougé, il descend vérifier l'état du corps.

 - Évidemment, qu'elle n'a pas bougé, s'écrie t-il.

 Il déplace le corps dans une armoire qu'il ferme a clé pour sa sécurité. Il ne remarque pas les deux petits trous dans son cou, seule signe d'une mort étrange.

 Une fois son "travail" terminé, il remonte à l'étage et entame une nouvelle bouteille dans l'intention de se vider la tête de toute sensation. Le trop-plein d'alcool a pour effet de le faire dormir.

 Les mêmes images en tête, un homme au cheveu long penché sur un corps ou plutôt la fille de l'armoire, la bouche dégoulinant de sang, deux rouge, rouge comme le rubis, une peau blanche presque transparente et deux longues canines.

 En fin de journée, des angoisses et des sueurs apparaissent. Il prend des anxiolytiques pour les calmer, sa bouteille et se réinstalle dans le divan.

 Le mélange entre alcool et médicament n'est pas l'idéal. Chouter par les deux ses yeux se ferment tout seul et il sombre dans un état de semis conscience. Sa main se desserrer, la bouteille tombe par terre répandant le liquide sur le sol. Sous le choc, la bouteille se casse dans un bruit fracassant et fait reprendre un peu conscience à Juan.

 Il jure entre ses dents en voyant la catastrophe, il attrape le premier vêtement qu'il trouve, le jette sur la flaque de whisky et récupère la dernière bouteille du sachet.

 l ne remarque pas, l'ombre qui s'est tapit dans le coin de la pièce attendant le bon moment pour agir.