DIVAGATIONS, UN JOUR D’ETE.
Le Destin me menant ici
Par un hasard qui m'échappe,
Illumine ma vie,
Referme la trappe,
La trappe des ténèbres
Où je me sens si bien,
Où l'amour me manque, j'en conviens,
Mais où la douceur me célèbre.
Me réveillerai-je, un jour ?
D'une fille, recevrai-je l'amour ?
Serais-tu la clef de la tour,
Où je suis enfermé depuis toujours ?
Tes cheveux ondulés et châtains
Ressemblent à un torrent dans le noir
Où s'envolent mes idées noires,
Où je m'abandonne sans penser à rien.
Et nous sommes seuls, les deux
Dans un monde merveilleux
Où la haine n'existe pas,
Où l'amour est notre seule loi.
Le Destin qui m'a mené ici,
Par un hasard de folie,
M'a fait prendre la plume
Laissant divaguer mon esprit dans les brumes
Pour s'en aller et venir hors de mon corps,
Se perdre, se perdre jusqu'à la mort.
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