les chasseurs de l'Est

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-Ne t'éloigne pas trop. Cria une femme à une enfant courant vers les arbres. Nous passerons bien tôt à table.

-C'est une gamine, elle à besoin d’explorer les environs. Lui fit remarquer un homme qui se plaça à son niveau.

Un second enfant, bien plus vieux, une hache à la main et le front ruisselant de sueur, se joint à la conversation des deux adultes.

-Quand j'avais son âge, vous ne me laissiez pas me balader dans la forêt.

Le jeune homme avait beau n'arriver qu'à la poitrine de ses deux interlocuteurs, avoir le menton lisse de toute pilosité et les joues rugueuses comme tous les enfants de son ages, il avait des bras d'une épaisseur peu commune, même pour des adultes.

-En effet, la différence c'est que toi, tu étais obéissant, quand on t'interdisait de t'éloigner tu ne partais pas en courant. Confessa la femme.

-Personnellement je trouve ça bien que notre fille soit téméraire comme ça. Déclara l'homme dont l'épaisse barbe gesticulé en même temps qu'il parlait. Et puis, qu'est-ce qu'elle craint? Ce n'est qu'une forêt et aucun bandit n'y a été aperçu depuis des années.

La femme soupira, résignée, avant de se tourner vers l'adolescent qui fixait les arbres d'un regard vide.

-Tu as finis de couper le bois ? Lui demanda-t-elle.

-Nan maman, il me reste quelques bûche, j'y retourne tout de suite.

-Attends. L’interrompit-elle. Laisses-les à ton père et viens plutôt m'aider à finir le repas.

L'homme qui n'avait pas détourné les yeux de sa fille se tourna brusquement vers sa femme, d'abord surpris avant de se résigner.

-D'accord, j'ai compris, j'y vais cheffe.

Elle saisit une branche, qui se rompît, tomba, se heurtant, durant tout le long de sa chute, sur les obstacles ceux trouvant sur sa route, avant d'éclater, sur le sol, six mètres plus bas. Amalia contempla un instant la branche brisé sur le sol avant d'en tester une nouvelle. Cette seconde prise était plus haute mais aussi plus solide. Après avoir vérifier qu'elle supporterait son poids, Amalia la saisit à deux mains et se hissa encore un plus haut sur son perchoir.

Amalia adorait grimper aux arbres, elle à apprit l'escalade en même temps qu'elle apprenait à marcher et aujourd'hui, alors qu'elle n'a qu'à peine huit ans, elle préfère largement prendre son envol.

Les branches du vieux chêne sur lequel elle était perchée devinrent plus fines et, à cette hauteur, le tronc commençait à pencher de droite à gauche sous la masse de la jeune fille. Malgré tout, elle gardait son assurance et ne rebroussa pas chemin mais redoubla de prudence.

Plus jeune, lorsqu'elle découvrit ses excursions, la mère d'Amalia prit peur et voulut les lui interdire. Malheureusement pour elle, sa fille ne se laissa pas facilement couper les ailes. Aucun ordre n'eut d'effet, l'enfermer dans sa chambre était vain car la fenêtre offrait la forêt en paysage et, face à ce spectacle, aucune limite physique ne put contraindre l'esprit d'Amalia.

Elle s'éleva sur une nouvelle branche et elle en eut le souffle coupé. De la où elle était, elle avait une vue imprenable sur toute la forêt, grande, époustouflante mais dangereuse, d'après se que lui en à raconté ses parents. Pourtant l’étendue de la mer de feuilles qui se profilait jusqu'à l'horizon teinté de orange lui paraissait calme. Un souffle régulier venait agiter le tout se qui donnait l'impression que la forêt respirait. Amalia s'assît finalement sur la branche où elle était perché et se laissa s'emporter à la contemplation en calquant son souffle sur celui des arbre.

Des éclats de voix vinrent la sortir de sa torpeur, des Homme marchait en dessous d'elle. Amalia n'aimait pas beaucoup les gens. Exception faite de sa famille qu'elle trouvait drôle, elle ne s'est jamais attachée à qui que se soit. Elle entendit les étrangers s'éloigner d'elle.

Le fait que des humains traversent la forêt sans se soucier de sa beauté la dégoûta se qui troubla sa sérénité. Elle décida qu'il était temps pour elle de rentrer voir se qu'il y aurait a la table du dîner, mais avant cela, elle voulût connaître le visage des aveugles à la beauté.

Amalia descendit de son arbre et prit la même direction que celle des voix quand elles s’éloignaient.

La peine ombre commençait à s’installer et elle ne prit que quelques minutes pour trouver un feu autour duquel plusieurs hommes et femmes étaient installés. Amalia regarda attentivement ces inconnus et son cœur s'accéléra. Ces personnes étaient vêtues de cuir ajusté, tous possédaient des couteaux à leur ceinture, tous étaient équiper d'arcs et de flèches mais ce qui figea Amalia, c'était le chariot. Il était posté à l'écart du camp mais le feu éclairait tout de même son contenue. Il était remplis de créatures sauvage, majestueuses, mortes.

Amalia n'était pas idiote, elle savait que les humais était des animaux et que les animaux on besoin de manger. Ainsi la viande est une très bonne source de nutriment, elle même en mange beaucoup, lorsque ses parents en achetaient a des chasseur. Mais les étrangers n'étaient même pas une dizaine, il paraissait invraisemblable pour Amalia que ces personnes aient tués tout ces corps uniquement pour ce nourrir. Une boule fit surface dans le ventre d'Amalia, si ces chasseurs avaient tué ces animaux, ce n'était pas pour leur propre vie. Des larmes coulèrent sur son visage, le corps de ces créatures avaient étaient mutilés jusqu'à ce que ce que leur esprit ne puisse plus y résider pour le bon plaisir d’immondes humains.

Amalia voulut décoller son regard de cette immonde spectacle mais elle n'y parvint pas. C'est finalement après un long sanglot étouffé qu'elle réussit à baisser la tête du chariot. Alors qu'elle était sur le point de faire demi-tour, une main passa devant son visage pour attraper son épaule en plaquant son avant-bras sur le torse de la jeune fille.


-Merci Guel, je vais finir de mettre la table, vas chercher ton père. Demanda la mère d'Amalia à son fils.

-Tout de suit maman. Répondît le frère d'Amalia, Guel-laus.

Guel-laus se détourna de la table où il venait de poser une grande marmite chaude. Il se tourna vers la sortie et passa sous l'épée que son père avait accrocher dans l'entrée il y a des années de cela. Il n'eut pas à enfiler ses chaussures qu'il portait déjà aux pieds, il n'eut pas, non plus besoin de mettre de vêtement sur ceux qu'il portaient déjà. Le soleil venait tout juste de disparaître à l'horizon et, dehors, la température était encore étouffante.

En passant le pas de la porte, un doute s'empara de lui, comme une boule au ventre empêchant de manger mais au niveau du cerveau, empêchant de réfléchir. Il continua tout de même de marcher, fît le tour de la maison mais quand il trouva son père en train de renfiler sa tunique, essoufflé, devant un tas de bois lui arrivant à la taille, le doute se transforma en parole.

-Pourquoi m'avoir appelé Guel-laus si c'est pour m'appeler Guel ?

Le père de Guel-laus, qui ne l'avait pas entendus arriver, se tourna vers son fils avant de rire. Il était fier de son fils et heureux qu'il soit ce qu'il est. Depuis toujours il acceptait de faire ce qu'on lui demandait sans discuter du moment que ça lui paraissait logique. Mais lorsque qu'il y décelait une incohérence, tel un cailloux dans sa sandale où un baton dans l'engrenage, il restait bloqué dessus. Il cherchait à comprendre alors les effets de ce baon sur le grand mécanisme, ce demanda comment il avait put arriver jusqu'ici et réfléchie à la raison qui faisait que personne ne tante de le décrocher. Quand il arriva finalement à la conclusion qu'il ne comprenais pas, il posait les questions auxquels il n'avait pas de réponses dans l’espoir qu'on lui explique qu'il avait mal vus et que ce baon était en fait un levier servant le grand mécanisme.

Le père de Guel-laus s’agenouilla devant son fils avant de lui répondre.

-Guel c'est chantant, harmonieux, laus est bien plus brute. La réunion des deux est comme toi. Guel représente le petit ange d'amour que tu es à l’intérieur et laus, l'homme, fort et beau que tu es en train de devenir. Ce nom, Guel-laus, on te la donné pour que n'importe qui comprennent qui tu es. Mais nous, nous ne somme pas n'importe qui, pour tes parent, tu resteras toujours Guel, notre adorable fils que l'on aime.

En finissant son explication, il enlaça son fils. On put croire que Guel-laus resta de marbre face à cette démonstration d'affection, mais sur son visage, ses lèvres se déformèrent légèrement pour obtenir un semblant de sourire. Malgré qu'il parus pâle au prime abord, il serait qualifier d'écarlate, pour toutes personnes proche de Guel.

-Bien. Reprît le père de Guel. Je suppose que ta mère t'envoie me chercher pour manger. Ta sœur est à l’intérieur ?

-Non. Répondît l'enfant.

-Quoi ? Elle n'est pas rentré ?

Guel-laus se contenta de hausser les épaules en guise de réponse.

-Bon, elle vas sans doute revenir... enfin j'espère. Il regarda son fils avant de tourner la tête vers la forêt. Je crois que le mieux c'est qu'on rentre en parler avec ta mère. Au pire je peut toujours aller chercher le chasseur pour qu'il nous aide à retrouver sa trace.

Il étudia de nouveau les traits Guel-laus qui le fixait et alors qu'il prirent les devant un son roque venant du centre du village résonna dans leurs poitrine.

La battisse de la famille de Guel-laus et Amalia était placé en périphérie nord du village mais il ne fallait rester sur le chemin de terre qu'une centaine de mètre pour attendre les autre maison. Cela signifier que le coin était calme mais également que le père de Guel-laus devait traverser, tout les matins, ce chemin pour faire son travail de bûcheron.

Le crie de bête sauvage, car ce bruit ne pouvait être autre chose, fit se dresser les poils de Guel sur sa nuque. Son père, t'en qu'à lui, se jeta sur sa hache avant de courir en direction de la voie de terre battue en criant à son fils.

-changement de programme, je vais voir le chasseur et toi tu va prévenir ta mère !


-Une Gamade ? Questionna l'un des chasseur don les yeux étaient fixé sur Amalia.

-À l'évidence. Répondît l'homme qui la tenait par les épaules.

Amalia était en pleur. Le chariot attirait son regard sans qu'elle ne puisse le détourner. Le chasseur l'avait emmené plus près du feu, mais tout de même pas suffisamment pour voir le visage des deux personne qui l'encadraient. Tous les hommes et toutes les femmes avait tournés la tête à son passage.

Elle pouvait maintenant voir les traits figé des visages des bête empilées les unes sur les autres. Il n'y avait aucune trace de vie en ces créatures qui furent tués par ces humains, encore bien en vie, eux. « quelle injustice » songea Amalia sans que ces mots ne prennent forme. « Il faudrait les venger, ces gens méritent de mourir » se répéta-t-elle sans en avoir conscience.

-vous ne voyez pas que vous lui faite peur tout les deux. Déclara une femme qui s'approcha d'Amalia.

-Que t'arrive-t-il ? Questionna-elle la jeune fille.

La chasseuse la jaugea avant de prendre un aire songeur. Elle ne se détourna pas de sa tache lorsqu'un crie retentis dans la calme forêt. En revanche, Amalia si. Le crie venait de son village. Elle voulut courir rejoindre sa famille pour savoir ce qui se passait mais le pression que la main du chasseur exerçait sur son épaule l'en dissuada.

-Gosha semble nous avoir rattrapé. Lança une des femme assise devant le feu.

-Dans combien de temps on va attendre les premier village ? Demanda l'un des chasseur.

-si elle continue à ce rythme, trois jours. Répondit un autre.

-Tant qu'à nous, il faut que demain soir on l'ai atteint. Les villageois doivent évacuer. Déclara l'individue qui se trouvait fasse à Amalia.

À nouveau, une bête poussa un hurlement résonnant dans l'obscurité.

-Dis donc, notre Guntail est excité ce soir. Commenta un homme.

-Six pièces d'or que c'est un loup qui à eut la malchance de tomber face à elle. Répondît une femme qui avait le tête posé sur l'épaule de celui-ci.

Soudain la chasseuse qui ne quittait pas Amalia des yeux dans le but de percé l'obscurité sursauta avec un crie de terreur. Amalia tourna alors la tête vers elle pour comprendre ce qui se passer alors que la femme commençait à s'exclamer.

-Vink, de quand date ta carte ?

-De la dernière migration du Gruntail, une dizaine d'années. Pourquoi ?

Elle ne prit pas la peine de répondre et tira Amalia par le bras vers le feu sans que l'homme qui la retenait ne puisse réagir. Il cria tout de même.

-À quoi tu joues ? Les Gamade on peur du feu.

-Ce n'est pas une Gamade ! Répondit-elle en montrant les vêtements d'Amalia.

Soudain le groupe ce figea face à cette nouvelle. Amalia ne savait aucunement ce qu'est un Gamade, mais à l'évidence ça aurait était mieux si elle en avait était une. Les chasseurs se mirent soudain à s'exclamer dans tous les cens.

-Et merde.

-Ça veut dire qu'il y a un village pas loin.

-Ils se seraient développer si vite.

-Ma carte n'est pas à jour ?

-Gosha doit être au village de la gamine.

-Que tout le monde ce calme ! Avait crié l'homme qui avait pris Amalia pour ce qu'il appelles une Gamade.

-Si vraiment il y a un village la où se trouve le Guntail, on ne pourra rien faire pour eux. Voilà ce qu'on va faire, Vink, Takar et Tylo, vous allez voir si il y a vraiment un village. Nous autre, on va lever le camp et se préparer à partir. Si il y a de la civilisation là bas, vous revenez le plus vite possible et on se barre, si y'a un village, y'en aura certainement d'autre qui sont en danger.

Amalia sentis que la main qui tenait fermement son bras se détendis. Elle en profita pour se libérer et elle ce mit à courir alors qu'une voix lui criait de s'arrêter. Elle ne se retourna pas, elle courut tout droit, vers son village, vers les hurlement.


Guel-laus regardait par la fenêtre, le visage impassible mais l'estomac serré comme jamais. Sur la table de la cuisine, la marmite était froide, dehors, la nuit se faisait profonde ce qui rendît plus visible les feus qui s'élevaient du village. La mère de Guel était debout, droite comme un tronc, planté derrière lui. À plusieurs reprise elle ouvrit la bouche pour tenter de dire quelque chose mais la referma à chaque fois. Jusqu’à se qu'elle pose sa main sur l'épaule de son fils, se penche à son oreille et lui chuchote.

- Tu sais, cette forêt est mystérieuse mais malgré les dangers, notre village à sût s'y implanter. Je pense qu cette créature don les hurlement glace le sang, qui à attaqué, ne doit plus tenir sur ses pieds à l'heure qu'il est. Ton père ne tardera pas à rentré, avec le chasseur, pour retrouver Amalia.

C'est sur ces mots qu'une ombre se détacha finalement du paysage qui fit sursauter Guel.

-Tiens, quand on parle du loup. Remarqua la mère de Guel-laus en voyant son mari s'avancer sur le chemin en terre.

Guel tant qu'à lui bondit en direction de la porte d'entré. Derrière son père, l'ombre, qui faisait plus de trois fois sa taille, le poursuivait. Guel-laus courût, quitta la cuisine, prit l'épée de son père au passage, sortît de sa maison, sa dirigea vers son père et se stoppa net lorsqu'il réussit à comprendre la forme qui poursuivait son père.

Une créature plus grande qu'une maison, plus massive que tout ce que Guel aurait put voir et plus terrifiante encore que ce qu'elle impressionne. Sa tête longue et tombante portait deux petits yeux fixé sur le père de Guel et une mâchoire dans laquelle un homme aurait put s’abriter sans s'y sentir à l’étroit. Le corps de ce monstre était porté par deux pattes postérieur replié, don la taille moyenne contrastant avec les gigantesques troncs qui lui servaient de pattes avant.

Le monstre sa courba alors, ses membres antérieurs se contractèrent, leurs taille se réduit et la peaux écailleuse qui les recouvraient se rida. Soudain, elles reprirent leur longueurs initial ce qui offrit une impulsion à la créature et lui permit, en un instant, de couvrir la trentaine de mètre qui les séparait du père de Guel qui lui hurlé de rentré sans pour autant que son fils ne comprenne le sens de ses paroles. Le sol trembla quand la créature atterrît, elle fit décrire, à sa patte, un arc de cercle qui souleva la terre lorsqu'elle frôla le sol avant de frapper le minuscule homme qui se tenait sur son chemin, en plein milieu du dos. Il s'envola. Son corps désarticulé fut jeté au dessus de la tête de son fils. Puis il s'écrasa contre l'un des mûr de sa maison. Sa respiration avait était coupé et il peinait à inspirer comme il le faut, gisant sur son flanc, du sang coulant sur son crane et rendait sa barbe collante.

Guel fixa son père, qui se débattait avec la douleur, sans réussir à bouger pour lui fournir son aide. Il ne réussit à savoir combien de temps il resta avec le regard dans le vague, avec un brouillard qui se dressait devant ses yeux, limitant le choque mental qu'il était en train de subir.

Il réalisa finalement que sa mère hurlait, au moment où ses cris cessèrent. Il pivota vers la créature et l'origine des cris, elle s'était éloigné de la maison sans raison apparente. Guel chercha sa mère des yeux mais elle n'était nul part. Il regarda alors la créature et réalisa que la tête du monstre était baissé sur l'une de ses pattes avant, puis Guel compris. La créature leva la patte recouverte de sang ce qui dévoila une bouillie de chaire où seul quelques membre étaient reconnaissable comme étant ceux d'un humain. Le cœur de Guel rata un battement, sa respiration devint saccadé et ses oreilles bourdonnaient.

Il ne lui avait pas fallût plus de quelques heures pour tous perdre, sa sœur était introuvable, son père à l'agonie et sa mère réduite en bouillit. Soudain une question vint à l'esprit de Guel : Pourquoi ? Pourquoi cette créature avait-elle réduit sa paisible existence en fumé ?

Comme si elle l'avait entendus, la créature se tourna vers Guel-laus et avança vers lui. Il voulut d’abord fuir puis il se tourna vers son père. Il semblait encore lutter pour vivre. Alors la question « pourquoi ? » disparut et laissa la place à : « comment ? Comment protéger ce qui lui reste ?».

Guel-laus poussa un long soupir pour retrouver son calme. Il regarda la créature dans les yeux, leva son arme, se prépara. La créature avança, doucement, vers l'enfant, sa tête était au dessus du petit humain lorsque qu'il entama son mouvement ample de la patte avant gauche et se prépara à frapper. Soudain, une flèche sortie de la forêt toucha la créature à l'épaule se qui ne le fît pas réagir. Une seconde le toucha à l’œil. Ce coup ci le monstre hurla avant de se détourner de Guel-laus pour connaître l'origine de cette attaque.


Il avait beau faire nuit noir, Amalia n'en était pas handicapé, cette partie de la forêt lui était aussi connue que sa poche. Elle courait, aussi vite que ce que ses jambes le lui permettait, l'appréhension faisait disparaître la fatigue. Elle commença à distinguer, au loin, des lueurs orangés s'élevant de son village et elle redoubla d'effort pour retrouver sa famille. Elle finit par retrouver sa chaumière, et se stoppa net à la lisière de la forêt. Elle vît son frère devant chez eux, son père avachie contre l'un des mur de sa maison et une créature gigantesque de dos devant laquelle elle pût apercevoir une marre de sang. Elle faillît reprendre sa course lorsqu'un bras la saisît.

Une mains se posa sur sa bouche et sa propriétaire lui intima de ne pas faire un bruit. Les trois chasseurs contemplaient la scène.

-qu'elle est belle. Souffla l'un d'entre eux.

-et surtout dangereuse. Répondît un second. À l'évidence on pourra rien sauvait du village, à part cette gamine. On à cas le prendre avec nous et retourner au camp, on à du travaille si on ne veut pas les prochains villages connaissent le même sort que celui-là.

-Attends. Ordonna chasseuse qui tenait fermement Amalia. On peut encore sauvait une personne au moins. Dit elle en pointant du menton Guel-laus alors que le Guntail entreprît de se diriger dans sa direction.

-T-es malades ou quoi ? C'est pas notre job, nous, on doit avertir les villageois.

-Notre job, c'est de défendre les humain de la nature, généralement de leur propre nature arrogante, maintenant regards cette fille. Rétorqua-t-elle en désignant Amalia qu'elle tenait par la main alors qu'elle s'était levé. Regard ce garçon qui est à peine sorti de l'enfance. Continua-t-elle en pointant Guel-laus levant son épée qui donnait l'impression d'être un cure-dents face à la montagne de chaire qui se dressait face à lui. Tu crois que c'est de l'arrogance si il son là ? Ce sont justes des gamins mis face à la nature de laquelle on est censé les protéger. Les Humains ont oublié que les forêts sont dangereuse mais ces enfant ne l'ont jamais sues, les laisser là serait de l'injustice.

Le chasseur hésita quelques seconde, le visage neutre, fixant son interlocutrice. Amalia le regardait avec espoirs, elle était prête à faire n'importe quoi pour pouvoir aider son frère face au danger qui le menaçait.

Le chasseur qui lui faisait fasse resta immobile une paire de seconde, il tourna la tête vers le guntail. Celui-ci se rapprochait dangereusement de Guel-laus. Finalement, le chasseur soupira avant de répondre.

- Très bien, t'as gagné, c'est quoi le plan ?

- Vink, tu vas prévenir les autre pour qu'ils viennent nous aider, Tylo, tu fais diversion pendant que je met les gamins à l’abri puis je viens te filer un coup de main.

Amalia gratifia la chasseuse qui l'a tenais par la main d'un sourire, qu'elle ne remarqua pas.

- Exécution ! Lâcha celle-ci.

Tout en fixant son interlocutrice l'homme du nom de Tylo encocha une flèche.

-c'est bien pour te faire plaisir. Dit-il avec un rictus tous en lâchant la corde de son arc.

La flèche fila dans l'aire et heurta la peaux du gigantesque animal qui ne broncha pas alors qu'il s’appétait à frapper le frère d'Amalia don les yeux écarquilles était braqué sur lui.

-Hé Vink. Continua-t-il en encochant une nouvelle flèche pour laquelle il prit la peine de viser. Dépêches toi d'aller chercher des renfort, ça m’arrangerais.

Vink sa mit alors à courir dans la direction dans la direction d'où il était arrivé alors que le Guntail stoppa son attaque, une plume accroché à une branche dépassant de son œil droit, baissant la tête à gauche en réaction à la douleur. Il la relava et poussa un crie roque à en percer les tympans vers le groupe d'Amalia. Tylo sortie de leur cachette en criant sur la créature des injures qu'Amalia n'entendit pas. Son attention étant bien trop focalisé sur son frère qui était retombé à genou, une main sur le sol, l'autre sur la poitrine alors que tous son corps vacillait à chaque respiration.

Amalia voulût se précipiter vers son frère mais la chasseuse qui la tenais par la main fut plus rapide et l'emporta avec elle. Ils arrivèrent au niveau du jeune homme et la chasseuse prit la parole.

- Hé gamin, tu peux marcher ?

Celui-ci ne réagit pas, il garda la tête baissé, les yeux écarquillés, la respiration forte que pouvais maintenant entendre Amalia.

-Guel... chuchota celle-ci.

Guel-laus prit soudain conscience de la présence de sa sœur et la regarda, un sourire tira ses traits mais sa respiration ne se calma pas et, à l'évidence, il ne pouvait pas plus se lever.

La chasseuse souleva donc le garçon d'une main comme ci celui-ci ne pesait rien, lui coupant le souffle par la même occasion. La chasseuse se mit en marche, tenant Guel-laus d'un bras et Amalia de l'autre main, vers la maison de ceux-ci. Elle ouvrit la porte d'un coup de pied, entra et se pencha vers Amalia.

-Vous avez une cave ? Lui demanda-t-elle.

Amalia hocha la tête et pointa une porte du doigt. Derrière se trouvé un escalier, qu'ils descendirent. La chasseuse posa Guel-laus au sol, contre un mur tremblant à rythme régulier, Amalia le prit dans ses bras.

-Ne bougez pas d'ici avant que je ne vous le dise. Leur ordonna leur sauveuse avant de remonter les escaliers trois par trois.

La porte se ferma derrière elle et la faible lueur de l'extérieur disparut, à ce moment, la sœur et son frère furent plongé dans le noir.

Les cris et les bruits de pas devinrent plus faible avant que tous sons disparurent également.


Amalia ouvrit les yeux lorsque que la vive lumière du soleil s’abattît sur ses paupières. Ses joue était collante de sel, se gorge serré et son dos endolorie. Elle leva la tête vers son frère qui n'était pas en meilleur forme qu'elle. La chasseuse qui les avait sauver vint à leur rencontre.

-Je me rend compte que je ne me suis même pas présenté, je suis Takar, une chasseuse. Tous est finit. Annonça-t-elle.

Tous trois sortirent de la cave puis de la maison. A l'endroit où les enfants avait vus leur parents mourir, il ne restait que des traces de sang mais pas de corps. Quelques chasseur les dévisagèrent quelques uns dormait, la plupart étaient blessé et Amalia crut en reconnaître certains. Guel ramassa l'épée qu'il fut incapable d'utiliser, la veille, pour défendre sa sœur et ses parents.

Takar leur fit signe de les rejoindre alors qu'elle se tenais prêt d'un chariot vide.

-La situation est un peut compliqué mais nous avons décidé qu'il était de notre responsabilité que vous mettre à l'abri, voilà pour quoi moi, Vink et Tylo, que tu as déjà rencontré. Précisa-t-elle à Amalia. Nous allons vous conduire dans un endroits tranquille où on s'occupera de vous, un bourg où une cité, de toute façon c'est sur notre route, nous devons faire un rapport à notre guilde.

Takar guetta une réaction mais Amalia se contenta de hocher la tête sans conviction alors que Guel-laus regardait sa sœur. Takar se relava alors mais fut ininterrompue par le garçon.

-Quel est votre rôle, en tend que chasseur je veut dire ?

Takar réfléchit avant de répondre.

-Je pense que sa dépend d'à qui tu demande. Personnellement je pense que notre rôle est de pallier à l’arrogance humaine pour les défendre.

-tend qu'à moi. Intervint Tylo. Je pense que c'est de préparer le terrain pour faire évoluer la société.

-je veut vous rejoindre. Lâcha Guel sans prêter attention à Tylo qui s'en vexa.

-pardon ? Le questionna Takar, surprise.

-je me suis rendus compte que je voulais protéger les gens mais que j'en suis incapable. Alors, si c'est votre but, je suppose que je pourrais apprendre à les défendre en restant à vos cotés.

-Moi aussi je veut rester avec vous. Déclara Amalia ce qui fit écarquiller les yeux de son frère, mais elle ne s'en soucia pas. Vous avez dut vous attaquer à cette animal pour nous défendre et je suppose savoir ce que vous avez dut lui faire. C'est notre faute. Et je ne veut pas que ça arrive à d'autre animaux. Et puis, comme ça je pourrais rester avec mon frère.

Les motivations des deux enfants firent éclater Takar de rire. Elle baissa la tête vers eux.

-Et bien, je suppose qu'on à toujours besoin de petites mains dans notre profession. Notre chef de troupe est partie devant mais je suis convaincus qu'il ne pourra refuser.

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