Spinoza
Spinoza ô Spinoza
Peu d hommes sur terre
Hélas furent plus haïs que toi
Pourtant tu ne fus guère propriétaire
Pensées et lentilles tu polissais solitaire
Et tu fuyais haine passions tristes et émois
Paisible loin de toute gloire
Tu ne caressais pas l espoir
De diriger les folles foules
Tu as toujours fui le moule
De la religion
Et dès ton enfance
Du mensonge l avocaillon
Tu ne voulus point être de mécréance
Tu fus accusé et fort lâchement poignardé
Par un coreligionnaire car tu étais excommunié
Et pourtant c est Dieu Dieu seul
Qui occupait toutes tes pensées
Pas de fascination pour le linceul
Du Christ ni par la Thora influencé
Tu vis l importance
De l unique substance
Qui est infiniment infinie
Ainsi Dieu est par toi défini
Il échappe à toute transcendance
Et tout s enchaîne pure immanence
Ton monde ignore culpabilité
Finalité en dépit de ta judéité
Nulle création tu n as proposé
Ni de Jéhovah vengeur imposé
Tu as offert à l humanité
Une philosophique liberté
Ou plutôt la complète libération
De toutes les aliénantes et tristes passions
De Dieu nous sommes une infinitésimale partie
Nous sentons expérimentons notre éternité dès cette vie
Oui éternellement nous t aimerons
Et ta si belle pensée nous étudierons
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