Le fantôme d'Apollinaire
Apollinaire l'a dit
Un fantôme s'est suicidé
Il avait bien trop écrit
Il était bien trop enjoué
Son dernier maravédis
Dans sa poche avait brûlé
Le figuier et l'olivier
Se l'étaient disputés
Le spectre souffrait d'insomnie
Aussi à la fin de la nuit
Sa pseudo vie l'avait quitté
Une douce nuit d'été
Le jour d'avant il avait repris
Son vieux corps mutilé
Remis son dernier habit
Retrouvé ses faux amis
Qui s'étaient tous cachés
Après l'avoir bien trahi
il avait souvent suspecté
Sa belle sa douce mie
Il l'avait et oui hantée
Elle avait pleuré et gémi
Et il lui avait pardonné
Avant de se suicider
Ce qui soit dit en passant
Est ma foi fort peu fréquent
Pour un fantôme bien portant
le prince Apollinaire en rêvant
Une nuit de l'enfant qu'il fut avant
M'a confié cela il y a bien longtemps
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