Ils étaient nés le même jour, la même heure, dans le même village.
Claire, grande, immensément belle, blonde, trop blonde et toujours triste.
Gustave, petit brun, rieur.

Quand Noël approchait ne demandait qu’une seule chose : un regard de Claire, une caresse deClaire , un baiser de Claire .
Claire demandait invariablement la même chose : un amour profond, sincère, absolu.

Vous me direz, rien de plus simple : il suffisait de les unir !
Sauf que, sauf que, Le père Noël avait beau passer’ et repasser avec mon traineau, déverser des flots d’amour, rien ne se passait. Années après années Gustave soupirait pour une Valentine qui l’ignorait et pleurait.