Deux personnages se font face, dans un décor impersonnel, dans un lieu et un temps indéterminés.
Monsieur K, notre héros, a la cinquantaine, mélancolique et bedonnante.
En face, la psychanalyste, Catherine a la trentaine, vive et attentive.

Il sera fait allusion à une matrice, elle n’est jamais décrite, mais le film Matrix pourrait vous guider.
Nous sommes entre science –fiction et fantastique, nous sommes dans le monde inquiétant de la philofiction.

Certaines scènes sont indépendantes, d’autres se suivent et forment un récit continu.
Un amour de Monsieur K vous donnera quelques clefs, et vous... perdra !

Le titre « Un amour éternel » doit servir de guide.

L’essentiel c’est la relation entre Catherine et Monsieur K.

Les deux nagent en plein doute : Catherine se retrouve seule , perdue avec un étrange enfant à naître, et elle sait qu’elle aura besoin d’aide et d’argent.

Monsieur K aimerait partir, loin: mais le suicide est interdit, et ses fantasmes , son désespoir ont autant de valeur pour ce monde inhumain, que les cris du sauvage , dans le Meilleur des mondes.

Alors treize chapitres de séduction, de manipulation vont s’enchaîner.

Pour Catherine la séduction, faire de K le père de son enfant, est vitale, et elle devient folle de cet homme qui lui résiste.

Catherine veut sortir, pour toujours, de la matrice.

Pour Monsieur K , la séduction c’est l’oubli, le séjour éternel dans la matrice : Catherine le sait, et lui fait , à chaque rencontre une nouvelle proposition de modification de la matrice, pour le tenter, le piéger, le séduire et … le guérir.

Pour rappel Sainte Catherine est la patronne des philosophes et Monsieur K le héros du procès.