Sirènes : troisième nocturne de Debussy
Le grand Debussy
Composa avec minutie
Tendre et douce nocturne
Au milieu de l'enfer
De la grande guerre
Mélancolie taciturne
Envoûtée par le chant irréel
De belles sirènes enchanteresses
Quand le cruel militaro- industriel
Semait sans cesse la détresse
Et pourtant sur scène sopranos
Et altos se répondent en fol écho
Vient la lancinante coda du cor anglais
Et l'orchestre qui navigue entre la majeur
Et si majeur tonalité principale de ce faux ballet
Qui invoque le rusé Ulysse l'enchaîné auditeur
Sirènes évoquent le va et vient de la redoutable mer
Tandis que l’Europe meurt dans les tranchées sous terre
Vous aimez lire phillechat ?
Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.
En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.
Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion
Annotations
Versions