10 haïkus sur le temps qui passe, sur le temps qu'il fait.
Orage de Mai
menace le clocher en
fer de mon église
Cruelles gelées
tardives ont eu raison
des fleurs du lilas
O toi soleil viens
je t'en prie réchauffer mon
vieux cœur trop blasé
Cotonneux nuages
s'étirent lentement dans
le ciel du printemps
J'ai enfin cueilli
ces doux muguets pour ma belle
et pour d'autres dames
Tempête de la
nuit me laisse tout pantois
et fort interdit
Et année après
année tu demandes que
veut dire exister
Et le retour du
soleil me fait sombrer dans
un fort doux sommeil
Rose bien cachée
de tes charmes parfumés
je deviens l'esclave
Ciel trop gris refuse
d'adoucir ce morne et triste
matin de mi Juin
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