Le vent frais se reflétait sur les arbres assombris par la nuit, créant une certaine vie à ce paysage lugubre. Au-dessus de ces ténèbres brillaient une multitude d'étoiles. Bien que leur faible lumière ne pouvait pas percer l'obscurité, leur sublime éclat apportait un certain réconfort en cette soirée. Un intérêt à ce paysage glacial, car, qui resterait éveillé de lui-même à une heure trop avancée hormis pour les admirer ?

Sur le voile de la voûte céleste, l'imaginaire des hommes y avait brodé des dessins à partir des points existants. Un ouvrage invisible qui permettait à chacun de pouvoir y tisser ses propres motifs ou essayer d'apercevoir ceux de la culture populaire. Ce travail pouvait durer des heures, la beauté du ciel n'admet aucun ennui.

Si familières mais pourtant si lointaines. La lumière stellaire était un feu gris qui n'apportait aucune chaleur contrairement aux rayons brûlants du Soleil. Cependant, elle portait un certain espoir rêveur dans les ombres de la nuit. Le contraste entre le sublime là-haut et le glauque du bas faisait vibrer l'âme d'une manière que la conscience humaine ne pouvait pas décrire. Mais la brise hivernale lui donner une nuance mélancolique ce jour-là.

Peu importe les incertitudes agitées des différentes époques, les étoiles avaient toujours fait vivre l'espoir dans l'Homme. Peut-être que leur manière de toujours briller dans les profondes abysses nocturnes, jour après jour, guerre après guerre, donnait l'exemple aux âmes souffrantes. Celles qui se déchirent dans la peur de la mort, d'un au-delà incertain fait de vide et de noirceur.

Un éclat impartial qui demeurera, même s'il n'y a plus personne pour l'observer. Félicité ou amertume, quel sentiment les astres apporteront la nuit prochaine ? L'homme ferma les yeux, espérant pouvoir connaître la réponse.