Je songe au jour

Touchant

Me marquant toujours

Figeant

Où j’ai entendu un chant

Un barde racontait le récit fictif

Mielleux

D’un prince fautif

Houleux

Qui devint fameux

Je me souviens de tout

Détaillé

Nous étions debout

Cerclé

Et le barde a chanté :

« Voici venir

Flatteurs

Et sur la lande faiblir

Malheur

Le héros orateur

Se dit prince, est-ce vrai ?

Trahit

A tout perdu dans l’ivraie

Débris

Et chût au plus bas du pays

Sur ces terres vivent les bergères

Chantantes

Amantes des passants divers

Ardentes

Autant qu’indépendantes

Notre ami se laisse porter

Atèles

Arrive juste à côté

Appelle

L’une d’elle

Mais s’écroule

Meurtri

Alors la bergère éprouve

Contrit

Et l’entraine à l’abris

Le prince s’éveille et demande :

Affame

« Où suis-je ? Dans la légende ? »

Réclame

« Pas encore, homme » dit la femme

« Entends-je un ange ? »

Acclame

Puis se dérange

Diffame

Voyant la jeune dame

« Ma dame, je suis vôtre… »

Larmoie

« - Vôtre ? »

Minois

« - Votre débiteur, demandez-moi »

« - J’aimerais être riche ! »

Soignée

« - Je n’ai plus un sous fétiche »

Ruiné

« - Alors partez en gagner ! »

Se lève la bergère

Retors

Ouvre la porte légère

Alors

Et pousse le héros dehors

Il se défend et dit :

Harangue

« Je n’ai plus rien, pardi ! »

Exsangue

« - Vous avez votre langue. »

Ces dernières paroles

Etonnent

Mais au contraire de frivoles

Fonctionnent

Claquèrent l’esprit de l’homme

Aussi décida sa vie

Nouvelle

Et alla voir le pays

Frêle

Utiliser sa belle »