Remercier le monde

Passé

Ne sert plus la ronde

Assez

Trop dit, trop pensé

Faire un hymne à la Nature

Encore

Ne change plus mes pâtures

Effort

De faire quelque chose de plus fort

Les paroles tombent lentement

S'envolent

Se dissipent entre mes dents

Frivoles

Ravivent Eole

Je libère des dires

Fleurissant

L'herbe doit s'enhardir

Aboutissant

A un nouveau printemps

Autour de moi, sur moi, en moi

Partout

Aux sons des Hautbois

Surcout

Rajoutez mon chant au-dessous

Mais que dis-je ?

Mal

Me prendrais-je

Primal

Du donneur de Vie à l'égal ?

Moi, qui suis à jamais

Longtemps

Incapable dans mes doutes de tailler

Montant

Pour en sortir l'amour triomphant

Me lier avec une femme

Parfaite

Car tout le temps je me blâme

Muette

Que suis-je à côté de cette gentillette ?

Mes doutes se portent sur : rien

Affligeant

Sur le moi vaurien

Indigent

Dans la solitude nageant

Qu'ai-je à offrir ?

Mots

Et seulement cela à nourrir

Sot

Est celui qui croit à ce ressaut

Que pourrais-je devenir ?

Mûrir

Que suis-je capable d'acquérir ?

Quérir

Simplement pour un sourire

Et pour un amour éternel ?

Fidèle

Des atours sensationnels ?

Conventionnels

Ou alors sortir des mots solennels ?

De belles paroles sortent de ma bouche

Lèvres

Mais sont-elles sans retouches ?

Mièvre

Travail d'un faux orfèvre.

Ce que je suis sûr

Presque

Jamais ne prendra-t-elle de blessures

Parc’que

Je donnerais mon corps chevaleresque.

La protégeant des amoraux

Vilain

Mais que dis-je ? Encore des mots

Fins

Je ne suis bon que sur le vélin