... demeurer la paix
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Il y avait un jour le silence
puis tout arriva, la vie et l’agitation
le rire et le sourire ; toute la création
ainsi que des jeux et le dur labeur.
Les familles se liaient et se formaient
Tout alla dans l’ordre des choses.
C’était un jour décisif mais trop court,
on eut le temps de s’aimer, de s’entraider
de se parler, d’échanger, de communiquer
d’apprécier le voisin et les points communs.
Les territoires s’étalaient et se fixaient,
les frontières allaient et venaient.
Triste conception que la paix,
celle-ci ne dure qu’entre-deux,
deux guerres, crises, malheurs, horreurs,
terreurs et tant d’autres mots de maux.
La limite est fixée, le temps borné,
la réalité d’un non-renouveau durable.
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