La nuit m’inspire,
Les astres me portent conseil.
Je me surprends à écrire.
Ma feuille m’annonce monts et merveilles.
Un rossignol juché sur une branche,
Berce la ville endormie de son chant mélodieux.
A travers une fenêtre, j’aperçois une lumière blanche ;
Calme, pureté, innocence ; je me sens un peu mieux.
Soudain, le tonnerre gronde,
L’univers révèle sa colère.
La pluie tombe,
Le ciel évacue ses larmes amères.
Ma chambre plongée dans l’obscurité ;
Me permet ainsi d’entrevoir la lumière des éclairs.

Le visage délicatement posé sur mon oreiller ;
Mes yeux se noient dans ce ciel déchaîné, couvert.
Je me sens emplie de vie.
Devant moi la nature se dresse.
Celle-ci est mon abri.
Un endroit qui a jamais m’évoque bien des prouesses.