La solitude nous condamne.
Lorsqu’on a vécu des années avec la solitude, rompre avec celle-ci nous fait
peur et semble impossible.
La solitude nous enlise dans un cercle vicieux infernale, s’en extirper
demande des efforts considérables.
Lorsqu’une occasion de la dépasser se présente à nous, comme l’arrivée
d’une unique personne, il est difficile d’accepter sa présence à nos cotés, car
cela serait risquer de la perdre, ou d’en dépendre, et n’ayant qu’elle, de
sombrer à nouveau.
La solitude n’est donc pas moins une cause qu’une conséquence.

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Les maux me condamnent ;

La solitude me pèse ;

Mais l’amour n’existe plus.
Comment croire en ce que l’on n’a jamais connu ?

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La solitude est un refuge, plus qu’un besoin : une nécessité. L’isolement, lui,
n’est qu’autre qu’un tourment, une sensation de vide nous faisant basculer
dans l’oubli, l’ignorance, et la torpeur.