Lis hume goûte !
La glace au chocolat,
Marron comme le frère de la châtaigne,
D’une couleur dite chaude, odeur très légèrement acre,
Inhibée par le sucre,
Dont je ne connais pas l’odeur, j’écris simplement sucre :
« petits grains qui sucrent ».
Une « non évidence » à écrire pour susciter odeur et goût !
Chocolat !
Dès lors se transforme ta fève, naissent des arômes délicats, aux notes florales et vertes.
Je m'imprègne de cette fragrance pour vous la révéler, ces mots courent pour une poésie olfactive.
Glace au chocolat !
Si je ne te connaissais pas, toi, mon met préféré, alors que de te manger me délecte,
Te voir sans te humer, tout simplement fermerait mes papilles à jamais.
A ta vue sans mes lunettes, s’alliant avec mon nez, inimaginable de te différencier nettement de l’excrément.
Forcément, ces mots excitent nettement votre nez : imaginez !
Je lis, je sens !
Mais j’en pince dans les bas joues pour toi, ce crépitement de salive qui s’enfuit en déglutissant !
Petite forme d’amour, teintée d’amertume, aux relents imités dans des parfums,
Fraîche comme la rosée du matin,
Roulé en boule au fond d’un récipient choisi, hautement joli de préférence,
Tu tapisses rapidement le fond lorsque ton état se tempère.
Ainsi, lécher serait plus adapté pour raviver les sensations.
Sentir toute la surface de la langue se vautrer pour une place nette.
Tes effets de ravissement partent du nez, passant par les papilles, jusqu’à la vue,
Je poétise le goût et l’odeur, art d’une ardeur qui se passe de rimes et de style usités.
Mes mots se sont tués dans un descriptif aride, je le consens, imaginer l’odeur...
Tenter de ressentir le goût, terrible !
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