Ce jour !
rien à voir avec l'ombre du druide ! juste une enquête que nous avions fait ce jour là ! ce jour, où je me suis dit que l'être humain peut être vraiment horrible !
Cachée, loin de tout regard, une maison se dissimulait dans un taillis d’arbustes tous aussi ciselant les uns que les autres. Il y faisait sombre, une nappe sombre, épaisse et gluante luisait sur la toiture. Un silence funèbre envahissait toute la vallée, car là, chaque être savait qui se tapissait dans cette demeure, même les âmes les plus noires n’y pénétraient pas. Le Diable, lui-même avait fuit.
Pourtant cet être avait eu un nom, avant. Mais aujourd’hui, plus personne ne le nommait.
Une vaste pièce putride était jonchée d’un tas d’os, restes de viandes se liquéfiant et de tout un fatras indescriptible.
Il était là, devant son autel, une immense vasque à l’odeur pestilentielle.
Dans un cabas, quatre petits chiots couinaient, appelant leur mère avec désolation, ils savaient très bien ce qui allait advenir d’eux. Elle, elle tait là, attachée contre le mur, les pates avant repliées sur le dos, douce matrice pour un repas digne de son maître. Amaigris, suppliant la mort de venir frappait, ici et maintenant. Son regard tourné sur ses petits, les larmes coulant sur son pelage visqueux, tremblante à la vue de ce que son maître allait faire.
Celui-ci en empoigna un, le regarda un instant, puis lui enfonça lentement son fin couteau entre la chaire et la peau. Le petit hurlait, se débattait, essayant de s’enfuir, mais la poigne le tenait bon. La peau se déchirait assez facilement, et il l’extirpa lentement pour ne pas abîmer son bon rôti, qu’il déposa délicatement sur un plat, encore vivant. Il fit de même avec le deuxième, le troisième et ainsi le dernier. Il donna une tape sur la tête de la mère, pour l’encourager à faire d’aussi beaux petits la prochaine fois, et es enfourna, vivant, hurlant, dans son four à peine chaud.
« Une bonne viande se cuit à petit feu, ma petite ! »
La mère s’effondra, tête dans la gamelle, espérant se noyer. Mais il veilla qu’elle reste en vie. Il y a tant de jours dans l’année !!!
Une fois la gamelle retirée, il fila dans sa cave. Une jeune fille, huit ans, et un petit garçon, deux ans, étaient tapi dans le coin, derrière des casses de mets périmés depuis bien longtemps.
« Ha, mes deux petits, vous êtes là, venaient, approchaient ! »
Il les saisit par les cheveux et les fit monter à l’étage. Les attacha par la taille et les pieds à deux chaises, découpa un premier petit chiot et en déposa dans chaque écuelles.
« Mangez ! » ordonna-t-il.
Rien que la vue de ces petites têtes blondes, il sentit une envie montait en lui. il saisit de force la jeune fille, la retourna de force sur la table et la viola, encore et encore devant les yeux larmoyant de son frère, la main plaquée sur la bouche. Ce qu’il détestait le plus, les larmes et les pleurs. Il le saisit par l’oreille, et envoya sa tête se fracasser contre la table. La chienne détourna le regard, elle savait ce qui allait advenir d’eux. Une fois son œuvre terminée, il n’en avait pas assez, son festin devait être grandiose. Il prit un tibia qui trônait là, sur le sol et l’enfonça dans le vagin de la jeune fille, question de la clouer un moment, le temps qu’il s’occupe du petit. Une bonne petite chaire pour une jouissance supplémentaire. Il le bâillonna, l’empoigna et le prit, encore et encore à l’en faire saigner. Puis il ouvrit la caisse en paille et en sortit le nourrisson, neuf mois. Sa soiffe se faisait de plus en plus grande, le bébé hurla, sous les yeux de ses frangins. Comme il ne répondait plus, il l’enfourna dans le four, doux mets bien tendre. Puis il jeta la sœur et le petit frère dans la cave, un autre jour se lèvera !
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