Nous avons bien profité du bassin, j’ai même réussi à nager. Bien sûr je suis resté prudent et suis resté dans des zones où j’ai pied. Ça fait un petit moment que je n’ai pas vu les deux compères, je décide alors de sortir de l’eau et d’aller me sécher.

Je rejoins notre petit coin, a mon arriver un homme est penché sur la maman d’Alan, je ne comprend pas bien ce qu’il lui veux. Sans réfléchir, je hâte le pas pour la rejoindre. Dès mon arrivé je vois que l’homme fait parti de l'équipe du bassin.

- Moi inquiet : Qu'est-ce qui se passe ?

- L’homme : C’est ta maman petit ?

- Moi : Non celle de mon ami….

- L’homme : Tu devais le prévenir, elle est entrain d'accoucher, nous avons averti les urgences.

- Moi : Mince, mais c’était pas prévu si tôt si ?

- L’homme : Oui et bien désolé.

Je me retourne, je court vers le bassin, je cherche les deux amis un long moment. Je ne les trouve pas a croire qu’ils ont disparu. Je fais le tour du bassin, finalement je retourne dans les vestiaire.

- Moi criant à plusieurs reprises: Alan, Jean ?

Aucune réponse, je retourne a l’extérieur, je reconnais le slip rouge de Jean au loin. Il est entrain de retourner dans la zone des jets d’eau. Je me précipite vers lui, je me fais alpaguer par le surveillant.

- Surveillant criant : Hey petit, avec le slip bleu ! On ne court pas au bord de l’eau !

- Moi : Désolé, j’ai oublié.

Je sais qu’il a raison, je m'arrête de courir, il serait bête de se faire mal. Je contourne le surveillant les yeux baissés. J’arrive néanmoins à proximité de Jean et Alan.

- Moi : Alan il faut que tu sorte vite !

- Alan : Ah bon pourquoi ?

- Moi : Ta mère, elle est entrain d'accoucher apparemment.

- Alan bondissant : Merde !!

Alan sort vite de l’eau.

- Moi : Juste court pas au bord de l’eau, je me suis fait attrapé déjà !

- Alan marchant vite : Oui merci !

Jean me rejoint également nous essayons de suivre Alan mais il avance super vite, dès que nous ne sommes plus près du bassin nous courrons a nouveau, je voit alors que les pompiers sont la devant la grille, il viennent juste d’ouvrir le portail d’accès.

Nous rejoignons la maman d’Alan, suivit de peu des pompiers. Immédiatement nous sommes mis à l'écart, même Alan. Nous les entendons vaguement parler mais difficile de comprendre ce qu’ils disent, le dialecte des médecins et tellement compliqué !

La mère d’Alan est rapidement mise sur une civière et conduite au camion. Nous suivons le groupe de pompier. Une fois au camion et la maman installé nous apprêtons à monter à bord du camion.

- Pompier : Oula pas si vite, il n’y a pas la place pour tout le monde là ! Uniquement la famille déjà !

- Alan : Ah bah désolé les gars !

- Jean : Arg mais comment on fait nous ?

- Pompier : Voyez avec les gestionnaires du bassins, nous on peu pas vous prendre en charge.

- Moi : Pas de soucis, bon courage !

- Alan : Merci !