Vu que Jean a recraché ma semence, le lit est trempé. Du coup, je change les draps du lit et lance immédiatement la machine. On s’est habillé pour la journée, on attaque le petit déjeuner on discute alors du programme de la journée.

Jean a décidé de se remettre un peu au travail, il est vrai que depuis mon retour je ne l’ai pas vu remettre le nez dans les livres. De mon côté j’ai rendez vous avec ma douce Amandine, nous allons chez son psy, j’ai hâte de voir se qu’il va me dire.

Je regarde la pendule et je voit qu’il est bientôt l’heure de ce rendez-vous. Sachant que la mamie d’Amandine viens me chercher dans peu de temps, je commence à me préparer. J’entend une voiture dans l’allée, je termine tout juste d'enfiler mes chaussures. Etant prêt, je salue Jean et je me dirige vers la voiture, tout juste attaché nous partons déjà.

- Moi m'installant à l’arrière de la voiture : Bonjour.

- Amandine: Coucou mon Pierrot !

- Monique : Bonjour Pierre tu va bien ?

- Moi : Bien et vous ?

- Monique: Oui je te remercie.

- Moi : Et toi ma douce ?

Je me rend compte que c’est la première fois que je l’appelle ainsi, ça ma fait tout drôle. Je rougit très fortement, je suis gêné que la première fois soit en présence de sa grand-mère. Étant à l’arrière et Amandine à l’avant je ne voit pas leurs réactions.

- Amandine après un petit moment: J’appréhende un peu mais ca va.

- Moi : Oh ? Il faut pas ça va bien se passer.

- Amandine : Oui j’espère.

- Moi curieux : Qu'est-ce qui te fait peur ?

- Amandine : C’est la première fois que j’y vais avec quelqu’un d’autre que ma famille.

- Moi rassurant : Tu es bien venue avec moi quand j’ai vu ma Psy au début.

- Amandine : Oui c’est vrai.

- Moi rassurant : Et ça s’est bien passé.

- Amandine : J’arretes pas d'essayer de me convaincre aussi mais ça marche moyen.

- Moi : Le stress des examens ?

- Amandine riant : Oui en quelque sorte.

Je change rapidement de sujet et je lui parle de choses plus sympathique. Je lui raconte notre mésaventure de la veille au bassin d’été avec la maman d’Alan. Elle hallucine de voir qu’on s’est retrouvé coincé là bas sans autre solution que celle d’appeler nos parents. Je lui explique le discours du pompier, finalement elle comprend tout a fait la situation.

- Amandine : Tu as eu des nouvelles depuis ?

- Moi : Euh non pas encore.

- Amandine : J’espère que tout va bien pour elle.

- Moi : Moi aussi.

Je me souviens du départ de la maman d’Alan, il n’avait même pas pris ces affaires et avait comme seul vêtement un slip de bain et sa serviette. Je l'imagine ainsi vêtu dans les couloirs l'hôpital et j'avoue que l’image me donne a sourir. En plus je me rappelle que nous avons ses affaires de change à la maison, j’espère que son père lui a prévu quelques vêtements.