Tom me regardait et secouait la tête de droite à gauche en signe de négation. Il me dévisageait horrifié par ma sugestion. Je rendais son regard mais pour ma part, je ne voyais pas pour quoi cela le rendait si apeuré.

 - Drisfin, tu as oublié qu'ils vont me tuer ? Je... Je ne peux pas..

 - C'est ça ou rien, tu préfère quoi à la place ?demandais-je en croisant mes bras, levant un sourcil d'un air interrogateur.

 - Rester ici et faire le mort, répondit l'humain avec un sourire.

 - Quoi ? C'est tout ? Tu es sûr de toi ?

 - Oui, je ne veux pas risquer ma vie et faire de toi un Déchu.

Tom baissa les yeux tandis que je soupirais de mécontentement. J'aurais tellement aimé braver des interdits juste pour faire ce que je voulais réellement et outrepasser les lois. Mais bon, je ne crois pas que cet humain m'aiderait à faire cela. Il tenait tant que ça à me préserver ? Je l'ai regardé une nouvelle fois et j'ai toussoté pour qu'il relève ses yeux sur moi.

  - Tom, habille-moi. C'est un ordre du Prince, lui annonçais-je, un sourire narquois sur mes lèvres. Et quand je dis m'habiller, c'est retirer ma tenue de nuit et autre pour ensuite me mettre d'autres habits.

 - Drisfin ! fit l'humain le rouge lui montant aux oreilles. Ne me demande pas ça comme si ce n'était rien !

 - C'est rien ça. J'aurais pu te demander de me faire couler un bain et de m'accompagner dans celui-ci. Tu m'aurais savonner et laver partout avec des petites mains, tes yeux voyant la moindre partie de mon corps.. Alors, tu préfère quoi ?

Tom avala sa salive et vient se positionner à mes côtés. Il déboutonna ma chemise, donnant place à mon torse avec mes quelques muscles apparaissant. Sa tête était au niveau de mon appendice et il le fixait en louchant. Cette scène me fit lâcher un rire amusé tandis qu'il s'empressa de se relever. Il me la retira et s'attaqua à mon pantalon. Il le baissa et devenait de plus en plus rouge. Au moment où il arriva au niveau de ma queue, il me l'empoigna et la vit glisser, m'arrachant un gémissement.

 - Et bien ? Vous êtes sensible à votre queue ? s'amusa-t-il, continuant son geste, me faisant gémir une nouvelle fois.

 - C'est... C'est bon... Je-je vais m'en, occuper moi-même, lâche la.. dis-je en sentant un plaisir intense s'emparer de moi.

Il se redressa et au moment où j'eus retiré mon pantalon, il revint à moi et abaissa violement la fine couche de tissu qui couvrait mon intimité. Je l'ai regardé, choqué de le voir si vif. Il attrapa ma main, essayant de me tirer sur mon lit mais j'ai résisté, devinant peu à peu son idée.

 - J'ai une idée, tu veux le faire avec moi ? Tu vois, pratiquer le sexe ? annonça Tom, ses yeux brillant d'excitation.

 - Le sexe ? Tu-tu parles de l'accouplement ? demandais-je, essayant de cacher au mieux ma gêne, sans aucune réussite car il ricana légèrement.

 - En quelque sorte. Et puis, tu pourras faire une chose que ton père et le peuple interdisent.

Il marqua un point et ma résistance s'envola. Il me tira délicatement sur mon lit et je me suis assis pendant que Tom se débarassait de ses vêtements. Il retourna vers moi et vint s'asseoir à califourchon sur mes cuisses. J'ai approché ma tête de la sienne, fermant mes yeux pour l'embrasser pour la première fois. Mes mains se sont baladés sur son torse tandis qu'il me rendait se baiser fougueusement, ses mains s'agrippant à mes cheveux. Ses lèvres se décollèrent quelques instants pour que nous puissions retrouver notre souffle et nous nous sommes embrassés à nouveau. Sa langue franchit mes lèvres et vint s'aggriper à la mienne, m'étouffant presque. Il m'allongea sur le lit, ce baiser brûlant faisant perler des larmes aux coins de mes yeux. Ses lèvres se décollèrent mais je cherchais à les rattraper, tandis qu'il se relevait. J'ai entrouvert mes yeux, recherchant sa peau.

 - Tom...Tom...Tom..

 - Je suis là, répondit-il en venant embrasser mes lèvres, il faut que je te prépare avant..

Ses lèvres embrassèrent une nouvelle fois les miennes, ses mains s'aggripant à mes cheveux. Il les décolla et les fit descendre sur ma nuque me faisant gémir de plaisir. Il releva sa tête et m'observa tendrement.

 - Drisfin, laisse moi t'appeler mon amour pour cette fois, s'il-te-plaît..

 - Tu-tu t'arrête pour ça ? F-fais ce que tu veux, mais par pitié continuons.

Il souria et vint m'embrasser le front. Il posa ses lèvres sur mon torse avant de venir sucer un mamelon me faisant geindre. Il empoigna mes jambes et me les releva en les écartant, me demandant de maintenir cette posture. Une de ses mains se posa sur mes fesses et les pinça, m'arrachant un couinement. Il posa l'autre sur mon pénis et posa ses beaux yeux sur moi.

 - Drisfin, je vais t'apprendre un nouveau mot. Ce que tu as entre les jambes s'appelle aussi bien le pénis que le sexe ou bien la bite. Mais je préfère dire le sexe comme ça dès que je dis ce mot tu sauras que je veux le faire et te faire du bien.

J'ai hoché la tête tandis qu'il enfonça un doigt dans mes fesses. Je les ai serrées et il souria amoureusement. Il le remua et s'empressa de faire des allers-retours sur mon sexe me faisant gémir de plus en plus. J'ai fermé les yeux, plaçant mes bras au-dessus de mes yeux.

 - Drisfin, commença Tom, ne ferme pas les yeux. Regarde mon amour, je te masturbe pour que tu te fasse plaisir. Regarde comme tu es mouillé. Ouvre les yeux et regarde ce spectacle.

J'ai retiré mes bras tandis qu'il relachait mon sexe pour me faire voir son fameux spectacle. J'ai écarquillé les yeux en voyant mon pénis se dressé fièrement, bien droit contre mon ventre, gonflé. J'ai tendu une main timide vers lui, oubliant presque que Tom continuait de remuer un de ses doigts dans mes fesses. Dès que j'eus touché mon sexe, je sentis Tom enfoncer un autre doigt me faisant couiner de douleur et de plaisir.

 - Mon amour... couina-t-il, tu t'es resserré...C'est si bon...

Il fit des mouvements de ciseaux et me supplia d'empoigner son sexe à lui pour que je le masturbe. Je le fis et il vint coller son torse contre le mien pour m'embrasser langoureusement. Je sentais son sexe gonfler entre mes mains. Il se releva et retira soudainement ses doigts de moi me faisant hurler.

 - Drisfin, mon amour, tu es prêt, je vais te faire sentir bien..

Il m'embrassa et me retourna. Je me suis retrouvé à quattre pattes, mes fesses lui étant offertes. Il se positionna sur moi, son sexe frôlant ma peau. Il se colla contre moi et attrapa ma bite d'une main et mit deux doigts de son autres maisn dans ma bouche.

 - Suce les, ça t'entraînera un minimum. Et ça t'évitera de gémir trop fort quand je vais te pénétrer.

Je n'avais pas trop le choix mais je l'ai fait avec plaisir. Ma bave se retrouvait sur ses doigts et d'un seul coup, il attrapa ma queue et son sexe entra en moi, me faisant gémir de plaisir. Ses doigts étouffaient ma voix mais je savais qu'on pouvait m'entendre depuis le couloir, et ce depuis qu'on avait commencé. J'entendis Tom grogner, et se retira délicatement et revint faitre claquer ses cuisses contre moi de plus en plus rapidement me faisant gémir de plus en plus.

 - Mon amour, ne jouit pas sans moi, je veux qu'on soit ensemble.

 - Ce-c'est quoi jouir ? demandais-je entre deux gémissement, mes doigts agrippant et déchirant mes draps.

 - Tu relâche un liquide laiteux, répondit-il. Pour m'avertir, dis-moi que tu vas venir, je comprendrais beaucoup plus vite.

Il claqua ses cuisses une nouvelle fois et murmura à mon oreille qu'il allait jouir en moi et me demandais de me lâcher maintenant. Et ce fut dans un accord presque parfait que nous deux relâchions notre semence en un gémissement à l'unisson. Nous nous sommes écroulés, moi sur mon lit et lui sur mon dos. Il se retira et se posa à mes côtés tandis que je fixais ses beaux yeux rivés sur moi, un sourire plaqué sur ses lèvres.

 - Tu as été parfait mon amour, dit-il en me carressant les cheveux. Je suis heureux de l'avoir fait avec toi.

Il m'a embrassé et je le lui rendit. Mais j'étais bien trop épuisé pour aller plus loin. Mes hanches me faisaient souffrir et je voulais rester allongé à ses côtés. Mais il se redressa et m'aida à faire de même. Il se mit au bord du lit et je le rejoignis pour monter sur ses genoux, de façon à le regarder dans les yeux.

 - Drisfin, es-tu conscient qu'on nous a peut-être entendu ?

 - Bien sûr qu'on nous a entendu. Je criais tellement fort que même le village aurait pu m'entendre. Mais je suis heureux. Jamais je n'aurais crû que ce serait si bon. J'aimerais le refaire avec toi n'importe quand.

Je l'ai embrassé. Je savais que j'avais brisé une des règles de la Communauté mais je m'en moquais. J'étais heureux et pour la première dois de ma vie, je ressentais enfin la sensation d'aimer une personne. Pour la première fois, je vivais l'amour. J'étais amoureux d'un homme. Et cet homme était mon petit humain aux yeux si magnifiques.