Chuter encore plus bas
Je m'étais recroquevillé en position foetale sur le sol, anéanti de me savoir aussi bas. Mon père me dégoûtait au plus haut point, ses propos m'avait blessé et je ne le pensais pas aussi cruel, même avec son propre fils.
Tom, lui, s'était réveillé et me câlinais, me promettant qu'il restera toujours là pour moi. Je savais que heureusement et malheureusement ce serait le cas. Car malgré le fait que Dalra et son cousin essaieraient de nous faire sortir de là, nous avons toutes les chances de mourir d'une façon ou d'une autre.
Comme les séparations entre chaque prisons étaient des murs, Tom me fit bien remarquer que nous aurons, parfois, notre petit moment sensuel et intime. Je n'avais pas sourit à cette perspective, étant donné que je me savais devenir de plus en plus un Déchu. Si on recommençait, cela s'aggravera et il n'y aurait plus aucune chance de redevenir " normal ".
Je me suis décidé à dormir, mes courbatures me faisant souffrir et mon épuisement revenant à la vitesse d'un Croc-Fer*. Tom se blotit contre moi après m'avoir allongé sur la pierre qui nous servait de lit. Il me dorlotait et m'embrassait délicatement la tête, jouant avec mes cheveux tout en fredonnant une mélodie si mélancolique que des larmes m'étaient venues par mégarde.
Cela faisait plusieurs jours que nous étions enfermés mais aucuns gardes nétaient encore venu pour fendre mes chairs ou m'emmener vers d'autres prisonniers. Je pensais donc qu'il avait menti à ce sujet. Mais malheureusement, Tha était venu, sur ordre de mon très cher père, et s'était rit de moi, me traitant comme de la vermine et regarda avec dégoût Tom qui me tenait les épaules.
Ce fut presque comme une gifle quand un garde vint me chercher dans ma cellule, m'annonçant qu'il m'emmenait pendant une bonne heure ailleurs. Tom avait commencé à s'énerver mais je l'ai calmé, lui disant que rien ne m'arriverait. Il avait hésité à me croire mais il savait qu'il n'avait pas son mot à dire. Il l'a laissé m'emmener, jurant que s'il m'aarivait quelque chose, il tuerait le responsable.
Je suivais le garde qui ne m'addressait pas la parole et avançait dans les couloirs de la prison, vers une pièce autre que les cellules, comme nous étions passé par une porte qui nous avait sortit de la localisation des cachots. J'ai avalé ma salive, pris mon courage à deux mains et me suis décidé à lui parler.
- Vous m'emmenez me faire fendre mes chairs par quelqu'un, je me trompe ?
- Comment.. Oui, un détenu aussi jeune que vous soyez en certains. Mais il n'est pas de la même espèce que nous. répondit le garde en hésitant. Mon Prince, je suis navré que vous soyez tombé aussi bas. Mais bon, après tout vous avez enfreint nos règles.
J'ai hoché la tête, soulagé de voir que je restais légèrement respecté. Nous a vons encore marché un peu puis nous sommes arrivés devant la fameuse pièce. Le garde l'a ouverte et me fit entrer avant de la refermer sur moi. J'aperçus un lit et quelques objet qui m'étaient inconnus, un tabouret et une personne.
Mes yeux écarquillèrent quand je reconnus la silhouette d'un jeune homme qui me semblait à priori être un humain. Mais cette perspective s'envola de mon esprit quand je vis les yeux bleus dénués de pupilles et ses crocs quand il m'adressa un sourire carnassier qui, j'espère, se voulait amical.
Le vampire s'approcha de moi et, je ne vais pas le cacher, il était tellement beau malgré l'effet négatif de la prison. On avait l'impression que c'était quelqu'un de libre. Ses cheveux blancs lui arrivait au bas de la nuque et sa peau pâle laissait pensé qu'une simple caresse le briserait.
Mais non.
Il retira ses habits et les jeta au sol. Il avait des muscles mais ces derniers n'étaient pas tellement développé. Je le regardais, sachant d'avance ce qu'il me réservait. Je ne repsirait presque plus et si je ne clignerais pas des yeux, on aurait pu penser à une statue. Le vampire posa ses yeux sur moi et esquissa une grimace.
- T'attends quoi ? Qu'on fasse connaissance ? Mon cher Prince Drifin, je suis Sebastian, dit-il en s'aggaçant. Maintenant déshabille-toi et vient. On a pas un temps infini pour le faire.
J'ai obtempéré, retirant le maigre tissu qui me recouvrait. Je me suis approché et il m'allongea sur le lit, dévorant mon corps du regard. Sebastian se plaça au-dessus de moi et m'embrassa avidement. La nostalgie prit le dessus et j'ai répondu à ce baiser, agrippant ses cheveux, des mouvements de bassins réclamant sa présence en moi.
- Ouah ! Jamais je n'aurais pensé que le prince des Elfes serait si... Waou, articula le vampire entre chaque inspirations. Mais doucement, tu vas un peu trop vite en besogne.
Il reprit notre baiser, sa langue entamant une danse endiablée avec la mienne. Mes mouvements de bassins devenaient de plus en plus violent, mon corps s'embrasant à petits-feux. Il libéra mes lèves et humidifia ses doigts avec de l'huile essentiel, posée à notre disposition. Il en enfonça un, me faisant gémir, mes chairs l'accueillant. Il le remua et soudainement je me suis cambré, mes cuisses s'écartant et mon plaisr grandissant subitement. Il avait atteint un point sensible.
- Je suis à ta prostate, ça fait du bien n'est-ce pas ? souria-t-il en me voyant dans cet état. Dire que tu es déjà dur, il n'en faut vraiment pas beaucoup avec toi.
Il retira son doigt et humidifia son sexe et me l'enfonça doucement. Des larmes m'étaient venues, son pénis était plus énorme que celui de Tom. Malgré le fait qu'il m'avait préparé, la douleur m'était parvenue et je me suis caché le visage, me disant que j'aurais aimé qu'en cet instant ce soit Tom et non ce vampire qui me fasse tout ça.
- T'as mal ? Dit le moi surtout. J'aimerais pas que tout ce fasse dans la douleur, me demanda Sebastian en se penchant un peu plus vers moi.
- C'est bon, je me suis habitué, enfin mon corps, essayais-je en retirant mes bras de devant mes yeux pour le fixer. Continue.
Il m'embrassa et bloqua mes bras au-dessus de ma tête avant de commencer à faire des allers-retours timides, sans doute pour ne pas trop me faire mal. Il accéléra le mouvement, ses cuisses venant à venir frapper contre mon corps bruyement, me faisant gémir de plus en plus fort, mettant sa tête dans ma nuque. J'avais envie de jouir mais je me rappelais encore de ce que m'avais dit Tom dans ma chambre la première fois. J'attendais que Sebastian me dise que lui aussi allait jouir.
- Drisfin, si tu as envie d'éjaculer, fait. Ne te retiens jamais. Surtout pas avec moi.
J'ai hoché la tête et à l'instant où sa peau rencontrer la mienne, j'ai éjaculé, comme le dirait Sebatian. Il continua malgré tout et finalement il a également joui. Il s'est effondré sur moi, à bout de souffle. Il s'est laissé roulé à mes côtés, posant son regard bleu dans mes yeux.
- Drisfin, tu es tellement réactif. J'aime beaucoup. Et il nous reste encore du temps. Tu veux que je t'apprennes à sucer ?
J'ai hoché de la tête et il souria, montrant ses canines accérées. Il m'a assit au bord du lit et s'est mit à genoux en face de moi. Le vampire posa une de mes mains sur sa tête et en voyant l'incompréhension dans mon regard, il expliqua efficacementq;
- Avec ta main, tu contrôleras ma tête. Alors dès à présent, je me mets au travail.
Il embrassa d'abord le bout de mon sexe puis commença à le mettre en bouche, ses canines effleurant délicatement ma chair. Il referma sa bouche dessus et commença à l'aspirer, me faisant gémir. Il passa sa langue dessus, continuant de faire des allers-retours avec. Il ouvrit légèrement sa bouche et leva ses yeux vers moi, satifait de me voir gémir ainsi. Une de ses maisn vint titiller mes boules de chairs, me faisant me cambrer, mes mains appuyant sur sa tête pour qu'il continue sa manoeuvre. J'évitais un maximum d'éjaculer pour m'éviter des problèmes mais alors qu'il lèchait, j'ai éjaculé dans sa bouche alors que j'essayais de reculer sa tête.
Il la releva, surpris d'avoir reçu ma semance. Il me fixa, me voyant d'en un état tellement pathétique. Il eut un rictus et il avala sous mon regard étonné. Il s'est redressé et je lui ai posé une question dont je pensais déjà connaître la réponse.
- Il y a quelque chose qui a changé depuis que je suis entré ?
- ... Ouais... Tes cheveux... Ils noircissent, articula-t-il en s'asseyant à mes côtés.
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