Au matin, il m’est très difficile de m’extraire du lit, j’ai un peu abusé hier soir en discutant avec Amandine. Je n’ai aucuns regrets d’avoir parlé avec elle mais j'aurais préféré que la discussion se termine avant une heure du matin.

Ainsi j’attaque le petit déjeuner et la semaine un peu "à l’ouest", j’ai un peu de mal au démarrage. Fort heureusement, la semaine se passe sans grand encombre, on a juste quelques absences supplémentaires de professeurs par rapport à d’autres mais rien d'alarmant.

On parle des histoires de cœurs avec les camarades de mon groupe et je découvre que comme moi beaucoup de ceux qui étaient célibataires ne le sont plus et que tous ceux qui ne l’étaient pas le sont devenus.

On est tous amusé par cet étrange concours de circonstances et très vite on se retourne vers notre ami Charlie, le fameux leader qui en refuse le titre et les responsabilités. Ce dernier est le seul dont le “statut” n’a pas changé.

Très vite, il nous rappelle qu’il a bien fréquenté quelqu’un mais que ça n’a pas duré. C'est vrai : maintenant qu'il en parle, je me souviens l’avoir vu avec une fille une fois mais c'était il y a un moment et effectivement ça n’a pas duré.

Il essaye de “s’échapper” de la discussion en interrogeant nos nouveaux tourtereaux. Je me laisse aisément questionner, je ne dis rien sur le sexe craignant que certains peut-être encore puceaux ne se sentent mal à l'aise ou, à l’inverse, trop curieux.

D’autre membre du groupe sont un peu plus timides encore et se refusent même à dire qui est l'heureuse élue.

- Charlie taquin : Mais si vous dites rien c’est que c’est un garçon!

Un peu surpris je pouffe de rire imaginant déjà ensemble les deux garçons en question. L’un deux se débat contre l’accusation tandis que l’autre considère ça comme une simple petite blague sans réelle importance.

Le plus bavard est vite taquiné et chambré par plusieurs membres de notre groupe. Je le sens de plus en plus mal à l’aise et je prends sa défense.

- Moi : Allez les mecs, laissez-le ! Même s'il est gay c’est son problème pas le vôtre.

L’un d’eux essaye de me vexer en nous mettant ensemble mais je l’ignore il ne m'effleure pas, ce petit voyou.