C’est tout naturellement et sans même penser un seul instant à Erwan ou à mes parents que j’accepte cette invitation. J'avertis simplement mes parents de mon absence pour le repas de ce midi.

- Papa [sms] : Oui Pierre tu peux t’absenter ce midi, mais tu abandonnes complètement ton invité ce n’est pas très poli!

Je dois bien reconnaître que j’abandonne complètement Erwan ce week-end, Amandine comprend vite que je suis embêté et que mon acceptation, bien que sincère, n’est pas très bien acceptée à la maison.

- Amandine : Oublie va, c’est pas grave on aura bien l’occasion de manger ensemble pendant les vacances de Noël.

- Moi : Oui tu as raison.

- Amandine : Profitons de la matinée déjà et cette après midi on verra bien si tu peux ou pas.

J'avais presque oublié à quel point Amandine et moi nous comprenions et je suis heureux de constater que c’est toujours le cas. On s'échappe alors de chez ses grands parents main dans la main et on se balade en amoureux dans les rues du quartier.

Sans trop nous éloigner de chez nos parents respectifs, nous passons un agréable moment à papoter de ces quelques mois de séparation. Elle me questionne beaucoup sur mes sentiments durant cette période et je lui réponds sans détour que je ne l’ai certes pas très bien vécue mais, maintenant qu’on est à nouveau ensemble, je suis le plus heureux des hommes.

- Moi : Mais toi alors pas déçue de ne pas avoir testé d’autres garçons?

- Amandine : Euh j’ai pas été totalement honnête de ce côté là.

- Moi intrigué : Ah donc tu es sortie avec quelqu’un d’autre?

- Amandine : Oui mais ça n'a pas duré.

- Moi : Tu n’as pas l’air d’avoir envie d’en parler.

- Amandine : Si si mais je voudrais pas que tu te sentes mal vis-à-vis de ça.

- Moi : Ah non, pas de soucis parles-en seulement si tu en as envie c’est tout.

- Amandine : Pour tout te dire tu te souviens quand je t’ai écrit la première fois après notre séparation ?

- Moi : Oui.

- Amandine : Et bien c’est le moment où il m’a draguée et vu qu’il était plutôt séduisant j’ai dit oui sans même trop réfléchir.

- Moi souriant : Ah oui et alors ?