- Amandine : Pour tout t’avouer, après avoir vu ce monstre, je préfère la tienne.

- Moi amusé : Merci.

- Moi après un court moment : J’espère que le refus n’a pas été trop compliqué.

- Amandine : Bah, apparemment c’est pas la première fois que ça lui arrive… Il m’a dit avoir déjà fait l’amour mais ça n’a pas été facile pour la fille.

- Moi : J’imagine, le pauvre.

- Amandine : Ouais j’étais un peu gênée.

- Moi : Oui c’est pas évident. Du coup il s’est retrouvé tout excité et tu t’es pas sentie partante.

Amandine m’explique qu’elle a tout de même fait jouir le “monstre” de Michael, il s'agissait de lui faire du bien malgré l’absence d’envie d’en faire plus. Elle m’apprend que sa masturbation, même si elle a réussi a faire jouir le jeune homme, n’a pas produit beaucoup de sécrétion.

- Moi taquin : Grosse bite, petite éjaculation.

- Amandine : Oui faut croire.

- Moi : En tout cas sachant ça j’ai plus du tout envie de voir d’autre garçon!

- Amandine : Ouais je te comprends : moi ça m'a calmée aussi.

On s’amuse de ce souvenir nouvellement partagé, conscients qu’on a, l’un comme l’autre, vécu autrement durant ces quelques mois de séparation. Pour ma part, je ne vis pas très bien mon passé, j’ai un peu l'impression d’avoir fauté.

- Amandine : En tout cas, moi je suis contente que tu aies testé autre chose que ce soit des filles ou des garçons.

- Moi surpris : Ah bon ?

- Amandine : Bah oui, au moins comme ça tu sais ce que tu aimes ou pas.

- Moi : Oui mais toi tu sais ?

- Amandine : Oui...toi !

Elle se jette sur mes lèvres et on s’embrasse à nouveau passionnément. On se caresse le corps et très vite on sent l’un comme l’autre l’envie de trouver un peu d'intimité. Je propose qu’on aille dans le cabanon de notre jardin et l’idée semble plaire à Amandine.

On retourne vite vers chez mes parents, et on tente de rejoindre discrètement la cabane au fond du jardin. Juste avant d’ouvrir la porte, j’ai une courte hésitation, je me demande si Erwan et Jean ne pourraient pas être là.

Dans le doute je fais attendre un court instant Amandine et jette un œil à l’intérieur de la cahute. Ouf personne ne s’y dissimule nous avons place libre. Craignant d’y être surpris je préfère demander à Jean qu’il n’y vienne pas.