Points communs
Marie abonde dans le sens d’Amandine, me disant qu’elle comprend mes sentiments comme les siens. En conclusion, selon les deux filles, je ne devrais pas me poser tant de questions car la seule qui compte vraiment est celle de mes sentiments.
Je prends soudain conscience que cette question n’est, ni plus ni moins, celle que j’ai posée à Erwan quelques jours auparavant. Cette prise de conscience me scotche littéralement comme si je n’étais pas capable de m’en rendre compte par moi-même. En réalité, j’ai peut-être plus de points communs avec Erwan que ce que je veux bien reconnaître.
Ceci étant, contrairement à mon camarade de chambre, je n’hésite pas tant que ça. Je sais les sentiments que j’ai pour Amandine, je sais que je l’aime, je n’ai pas non plus de doute sur mes envies, je sais que je veux quelque chose de sérieux avec elle.
Je parle avec ma sœur et j’en arrive à lui demander conseil pour le cadeau que je pourrais faire à Amandine. Marie ne manque pas d’idées elle me propose des DVD, des CD musicaux et autres mais à mon goût, ce sont des choses un peu trop banales.
Je connais bien Amandine certes mais là je dois bien avouer que lui trouver une idée de cadeau est loin d'être simple! Je finirai bien par trouver une idée, je me dis même que je vais lui en parler des fois qu’elle ait des envies particulières…..
Je passe une bonne journée et un bon week-end et ce malgré l’absence de ma douce Amandine. C’est pour moi l’occasion de passer un moment en famille et de prendre des nouvelles d’un peu tout le monde.
Je discute en premier lieu avec Marie, elle semble ravie dans son nouvel appartement elle est avec un garçon qu’elle vient de rencontrer. Lorsqu’on discute seuls, à un moment elle m’avoue qu’ils n’ont pas encore fait l’amour, je suis amusé qu’elle se livre à moi sans gêne sur ce sujet.
- Moi : Comment ça se fait que tu ne lui as pas encore fait l’amour ?
- Marie : Je vais être honnête avec toi, j’en ai envie physiquement et je pense que lui aussi, mais je ne veux pas précipiter les choses.
- Moi : Je vois ce que tu veux dire, tu n’as pas envie d’un coup d’un soir.
- Marie : Genre tu connais ça toi!
Je lui raconte alors mes quelques aventures avec Émeline ou Sabrina même si pour cette dernière ce n'était pas ce que j’ai recherché.
- Marie : J’y pense, tu as eu aussi des “coups d’un soir” plusieurs fois avec des garçons aussi.
J'acquiesce, elle a raison techniquement Erwan, Philippe ou Alan ce n'était pas du sérieux pour moi je peux donc considérer ça comme des “coups d’un soir”.
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