Ma chère Amandine, il y a plus de dix années, j’ai ouvert les yeux sur mes sentiments pour les femmes et plus particulièrement pour toi. Et après cinq années d’amour parfois un peu tâtonnant et cinq de vie de couple en commun, je veux te remercier et te renouveler tout mon amour pour toi.

Je t’offre aujourd’hui ce livre et à nouveau mon cœur comme un cadeau de Saint-Valentin espérant qu’il te touche tant je me suis appliqué à retranscrire ma vie en premier lieu et notre aventure au cours de cette période si particulière.

Tu as compris que j'avais besoin et envie d’exprimer plus largement mon passé parfois compliqué et mon cheminement sentimental. Il m’a fallu un peu plus de quatre années pour l’écrire mais qu’importe.

Je me suis lancé dans l’écriture de ce livre en secret et je me suis mis à le publier sur internet sans même que tu le saches. Puis un jour, je te l’ai avoué et tu l’as apprécié plus que je l'escomptais et ça m'a ravi et encouragé à poursuivre.

Nous avons déjà parlé de certaines choses qu’on n'a pas vécues ensemble mais je sais que je ne suis jamais autant rentré dans le détail et j’espère que la lecture ne sera pas désagréable.

Si tu n’arrives pas à le lire ou que tu ne souhaites pas le faire, je ne le prendrai pas mal, mais sache qu’il est sincère. Je n’ai rien caché de mes sentiments quels qu’il soient et de mes envies qu’elles soient contrôlées ou non.

À la lecture de ce récit, je sais que tu te demandera ce qu’il en est aujourd'hui ; je pense que tu connais la réponse. Je le répète : Erwan et moi sommes demeurés bons amis malgré la séparation d’avec mon frère Jean.

Ce n’est pas pour autant qu’on a renouvelé quoi que ce soit, ni avec d'autre garçons d’ailleurs. Malgré son insistance, je suis resté ferme. Quant à Sabrina, la séparation a été violente mais nécessaire : nous ne nous sommes jamais revus ni même ne serait-ce que parler.

J’ai choisi le moment du “vrai” début de notre relation comme fin à ce récit, mais je me ferai un plaisir d’échanger sur la suite si un jour le cœur t’en dit. Mais à l’heure où j’écris ces ultimes lignes je n’ai qu’une envie : te retrouver, te serrer dans mes bras et t'embrasser à pleine bouche.

Quoi qu’il en soit je t’aime et je continuerai de t’aimer à n’en pas douter. Sachant que tu n'auras probablement pas le temps de tout lire, sache que je te demanderai ta main tout prochainement : d’ici la fin de l’année. J’espère que tu accepteras et qu’on engendrera moulte progéniture.

Je t'embrasse fort,

Ton Pierrot.

                                   -- Fin