Chaud chaud !
Paris, dans l'appartement d'Etienne et Reeve :
Etienne :
- Reeeeeeeeeeeeeve, viens voir j'ai reçu une lettre ...euh bizarre !
Tu connais ces gens Fredo le Breton, Marsh ou crève et Pat au toutou ! Il y a aussi le commissaire Lapucelle* et Laklake des dents...tous des gens bizarres ! Ils parlent d'une maison bleue accrochée à la colline. Putain ça me dit quelque chose, mais quoi ? On y vient à pied, on ne frappe pas, les gens qui vivent là ont un drôle de chien ! Le mec qui t'invite, Marshmallow, le frère de Marsh ou crève vit là. L'hiver il fait 44 l'été 104 ....fahrenheit bien sûr ! Il pleut jamais, quand il y a plus d'eau... Oh l'horreur, ils te filent une machette et tu découpes un cactus, il faut douze cactus pour faire un litre d'eau... Sinon il y a le café ou le bourbon, pour se laver les dents.... Ce sont des sauvages ! Sinon il faut faire attention aux araignées, il y en a qui sont grosses comme un lapin. Ils mangent du lézard géant et des serpents à sonnette... Je connais ça le crotale, il y en a dans les westerns, ça te pique, tu comptes jusqu'a 100, et tu meurs en bavant avec les yeux qui te sortent par la tête ! ça me rappelle, une blague de Coluche. Le mec dans le Paris Dakar, il se fait piquer en pissant et...oui je l'ai déjà racontée...Elle est pas drôle ! Enfin moi...elle me fait rire ! Tu paries, le Marsh, il va sortir une pelle et dire : « dans la vie, il y a celui qui tient un flingue...toi tu creuses ! »
Reeve :
– T’assure pas Etienne, t’ouvres mon courrier. T’aurais pu me demander avant de lire. Franchement, tu mériterais que je foute à la porte jusqu’à demain. Ou mieux tu dormiras sur le canapé avec le chat, ceinture ce soir. T’a de la chance, je ne sais pas bouder, ni me mettre en colère, sinon je me roulerai par terre. Oui, ce sont mes potes et je les adore. Je t’avais prévenu mon monde est ce qu'il est. Accepter une Attrape rêve dans sa vie, ce n’est pas juste un emballage pour te satisfaire, mais le pacage complet. Je te l’accorde Marsh peut sembler un peu bourru et faire peur la première fois, mais c’est un cœur d’or caché dans un ourson de guimauve et la seule qui pouvait trouver son bonheur dans ses bras c’etait bien la Belle au coyote. Elle est géniale ma pote par contre qui s'y frotte s’y pique! alors déconne pas, range tes yeux. Ils s’égarent bien trop souvent! Parce que cette fois je ne te sauverai pas les miches. Patricia, elle sait ce qu’elle veut et c’est d’elle dont tu devrais avoir peur, tout ce qui essaye de bousculer son monde, reparte avec quelques bleus. Quant à mon amie Laklandestine, elle est un cœur tendre, elle a su apprivoiser un Lorenzo alias Docno juste avec un gobelet rose et c’était pas gagné. Et pourtant de leurs quatre mains, une histoire est née, tout un programme à ne pas rater. Quant au Commissaire Lapucelle comme tu aimes à l’appeler, Julien de son petit prénom, il te renverra dans tes placards, et méfie toi sa dernière enquête est partie dans l’aquarium. Est-ce que tu as compris que touche pas à mon pote ? Pour le coup je pourrais sortir les griffes. J’ai oublié Fred qui depuis sa retraite en Bretagne est devenu leur agent, il est intraitable et s’il appelle ses copines du bord de mer tu n’as pas fini d’en voir de tous les couleurs, les Oiseaux d’Hitchcock, ce sera du pipi de minette à côté. En attendant sort la voiture, j’ai pris deux billets pour le prochain vol via les Etats-Unis. Ils nous attendent. Je veux connaître leurs enfants avant que tu ne fasses une autre connerie.
Quelque part aux States
Etienne :
- Putain, mais ça existe vraiment ce bled, ils sont où tes potes, il y a pas de réseau en plus....
Reeeeeeeeeeve monte dans la voiture, il y a un groupe de Cows boys, un loup et une folle qui tient un iguane en laisse qui viennent vers nous. C'est tes potes, ils craignent non ! Bon, je dois faire attention à ce que je dis ! Ah oui, Salut les gars, à l'aéroport on est devenus copains avec des ruskoffs, sympa comme tout, ils avaient des tatouages des bagues et des chaines en or, le moins grand, le seul à parler nous a payé à boire, Caviar pour tous et vodkas à volonté qu'il a dit... Alors moi, il ne faut pas me promettre. Il m'a dit que si je voyais Marsh, je lui passais le bonjour de la part d'un salopard de cosaque... Tu sais quoi, je vais l'appeler ... Allo Boris, oui, oui, tu vas rire, le con il habite dans un bled paumé... S'il y a le téléphone, la wifi, non , rien, paumé, paumé, le trou du cul du diable... Death Valley Junction... Il a raccroché, il ne voulait pas parler, il vient avec un paquet de potes. Il va,faire une de ces fêtes... Mais pourquoi vous faites cette gueule. J’ai dit des conneries Reeeeve, ils sont pas rigolos tes potes !
Reeve :
- Détends toi mon chéri, tout va bien se passer.
Arrête de faire ta tête de chien battu et ton regard de labrador, tu n’amadoueras personne. Je vais aller leurs parler et essayer d’arranger les choses. Enfin là, tu as sabré le champagne avant l’heure, ça pète de tous les côtés. Décidément tu ne changeras jamais, c’est aussi ça que j’aime chez toi. Ta maladresse, tu es entier, tu verras ils te pardonneront et puis ils savent que tu comptes pour moi alors qui sait tu ne finiras pas dans la gamelle du coyote. Ok, ce n’est pas un hôtel cinq étoiles, mais tu as vu le ciel ça vaut toutes les toiles au monde. Ok, on crève de chaud, mais la planète se réchauffe autant si habituer. Ok, il a des bêtes qui piquent mais après tout dans notre monde un peu de piment ça ne fait pas de mal. Tu sais que gamine avec mon grand-père Henry, je ne ratais aucune dernière séance d’Eddy Mitchell. John Wayne il avait du chien, alors enfile son costume qui sait je pourrais te montrer mes talents de cavalière. Ok, pas de réseau mais l’essentiel est ailleurs, et puis tu pourrais te faire tatouer des like sur ton torse, tout près de ton cœur. Allez suis moi, tout ira bien, reste derrière moi, tu pourras mater ma chute de rein et la vallée dans laquelle tu rêves de te perdre. Marsh, Patricia nous voilà, je n’attendais que ça, pouvoir vous serrer à nouveau dans mes bras.
Lui :
- Reeeeve, il faut qu'on parte, trop tard, monte dans la Voitu...
Trop tard aussi, cours, cours, je t'ex....
Bon, les Corses sont là aussi, je m'en rappelle maintenant, l'avion... le détour par Marseille Marignane... l'équipe séniors du rugby club de Calvi... C'est traitre, le Patrimonio, surtout trois bouteilles. Je me souviens maintenant, les joueurs appelaient tous le coach « Parrain » ça m'a paru drôle !
Oh merde, d'un côté les corses, de l'autre les russes. C'est Fort Alamo, Freddo le breton a entamé un Dégüelo au bignou, accompagné de Laklake au cor des alpes... le coyote les accompagnes au chant.
Mais Marsh, les deux, ne s’avouaient pas vaincus... ces Marsh, ils avaient trop vu de western. Ils se prenaient pour Hogan sauvant la belle Shirley Maclaine déguisée en none sexy... Ils avaient trouvé, dieux sais où, un stock usagé de fusils datant de la guerre de sécession ? Celle qui avait cessée, ça c’est sûr !
Pendant qu’ils étalaient sur chaque bout de mur, chaque cactus … un flingue… Yeux bleus poussait un canon ... sorti tout droit de l’Hermione…les pauvres, ils ne faisaient pas le poids, face aux russes armés comme pour conquérir l’Ukraine.
Elle :
- Marsh, je suis désolée Etienne ne pensait pas à mal.
En apprenant à le connaître, tu découvriras qu'il mérite le détour. À peine le Boeing s'était-il arraché du sol qu'il pensait déjà à s'envoyer en l'air. Oui le septième ciel pour déstresser. « Da da da », me criait-il. Il m'a alors avoué que l'avion n'était pas sa tasse de thé. Du coup comme nous étions première classe, après une coupe de champagne, une deuxième… Il a finalement arraché la bouteille des mains à l'hôtesse, le mal était fait. Les bulles ont explosé dans sa tête et les mots sont déversés en ruisseau. Tout le monde pensait qu'il s'agissait d'un ressortissant Russe. À l'arrivée, nous avions plein de nouveaux potes. Ne me demande pas de le raisonné, il a la tête dure. Ce serait peine perdue. Oui je comprends, tu as raison Patricia, il a merdé et a emmené les emmerdes avec lui. Difficile d'effacer les traces sans se salir les mains, tu devrais le savoir. Pompon sur le bonnet, il a mis le pied gauche en premier, glissait et finit le cul dans le sable. La suite du voyage fut tout autant chaotique. Maintenant que nous sommes là, hors de questions de ne pas vous aider. Etienne bouge. Les Russes et les Corses, franchement tu fais strike à tous les coups. On joue à puissance quatre, rouge c'est moi. Toi, tu as les pions noirs. Je gagne, tu écoutes Marsh. C'est toi qui remportes la victoire et on rentre à Paris mais avant tu aideras. En attendant commence.
Lui :
C’était la fin… Santa Anna Boris, allait lancer l’assaut ! Le petit Corse se prenait pour un général conduisant un char Leclerc ! Les orgues de Staline répondaient à l’harmonica de Marsh Bronson !
Laklakla Crocket jouait avec son iguane raton laveur, Lapucelle Bowie distribuait les couteaux dans le cœur des forces Wagner de la mafia et Freddy Travis, blessé ou ayant trop bu du San Josefo... un vin mexicain redoutable, titubait !
Reeve était blessée, son joli corsage était poisseux de sang, à moins que ce ne soit le ketchup du big mac qu’elle mangeait avec entrain…une bataille, ça creuse !
Quant à moi, j’écoutais, observais et culpabilisait un maximum. J’étais le responsable de cette cacophonie mortifère. J’étais effaré de voir qu’un couple de gentils Franco-Américains puissent se faire autant d’ennemis !
Mais où était donc la belle aux Yeux Bleus, je ne la voyais nulle part. Elle avait dû aller chercher la cavalerie...qui fidèle à son habitude arriverait trop tard.
Dégouté, dépité, plus mort que vif, alors que Laklakla et Reeve se battaient pour savoir qui allait manger le serpent, je l’avais déjà dit, ça creuse une bataille. Je vis un mouvement derrière le Lac Salé, à moins que ce ne soit un mirage…
Yeux bleus avait ramené la cavalerie, Capitaine Nathan C Brittles et sergent Quincannon en tête.
Ainsi tout finissait bien, pendant que la force Wagner dans un concert apocalyptique se dispersait dans les dunes et les Arroyos.
Marsh détendu maintenant criait en riant… « Les amis passons à table, Fred met donc une douzaine de tonneaux. Patou, ma chérie cesse de draguer ce beau capitaine...apporte nous des brochettes de lézard des sables et des galettes de maïs ...arrosé de téquila bien entendu ! »
Et comme en Gaule...les aventures de ce petit groupe finirent en Banquet, le pécari remplaçait le sanglier...et aucun chanteur n'était accroché à un arbre...enfin pour l'instant ! de toute façon il n'y avait que des cactus...ouille , aï aï aï !
* Comissaire La pucelle voir
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