L’homme en moi
Un jour, en retard, ma partenaire appliquait son maquillage dans la voiture. Ce n'était pas fort facile tant les routes étaient malicieuses. Non, concentrée sur celles-ci, ma voisine me demanda de m'arrêter d'urgence : "Tence ! S'il te plaît, arrêtes-toi vite !"
Ce que je fis. Je la voyais partir loin afin d'expulser sa soupe. Ouf! ce n'était pas dans ma voiture. Inquiète, sincèrement, je venais vers elle avec sa gourde et des mouchoirs, et lui imposa un repos pour qu'elle puisse s'aérer et se rafraîchir à la brise de la campagne.
Le lendemain, nous étions partis à l'avance. Arrivés à notre destination, nous restâmes dans le véhicule tant il faisait bon.
Le lever du soleil, avec ses couleurs chaleureuses et flamboyantes, épousait son visage.
Qu'elle était belle!
Quel dommage de ne pas disposer de mon appareil photo, je vous aurais partagé cet instant avec bonheur.
"Les reflets dorés dans sa chevelure bouclée, le détachement de son élégant profil et son sourire radieux.
Quelque chose se détruisit en moi. L'homme en moi a réagi à la vue de cette scène. L'envie et le désir de se rapprocher délicatement,
de lui prendre la joue dans ma main [libérée]* de ses cheveux
* : (ce p.p. me semble revenir sur "main" alors que je souhaite un retour sur "joue") ou
[de lui prendre dans ma main sa joue libérée des cheveux ]
et d'embrasser ses lèvres, étaient fortes. Il y avait bien lontemps que je n'avais plus ressenti ça : tel un acteur présent (de cet instant [?]). J'étais face à un miroir, où j'ai savouré mon moi dans ce moment."
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