Voici un texte totalement improvisé, pour rigoler, répondant à un petit exercice vu sur Internet, invitant à raconter une rencontre avec un(e) ami(e) mais … en inventant . D'ailleurs, vous pouvez vous y essayer vous aussi :) Ainsi, comme c’était elle qui en avait fait part, mon choix se porta sur une amie Ariégeoise, que j’appellerai par son pseudonyme : Arpaïx, de Lavelanet, tout-à côté de l'illustre citadelle de Montségur . Et bien que d’autres époques défilent, c'est un joyeux méli-mélo temporel qui mène bien … au Moyen-Age ! (Vous comprendrez en lisant !) . C’est plutôt marrant, avec quelques petits anachronismes volontaires . Une suite est en chantier, dans laquelle, sous forme de poèmes, j’aurai à cœur d’approfondir la relation de l’héroïne avec un autre personnage (ou une autre version d’elle-même).

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ANTIQUITÉ

Moi, je t'ai rencontré dans une autre vie, dans la Grèce Antique. Je te revoie encore dans ta toge toute blanche, au Temple d'Aphrodite à qui tu faisais une offrande de pépitos à la fraise en échange qu'elle t'apporte l'Amour, et moi passant par là, tu as cru que ton souhait avait été exaucé . Par amour de moi, tu as tout quitté et voulais me suivre comme un petit chien, partout où que j'aille .

C'est ainsi que, devant me rendre pour le bizness sur une île perdue où je devais faire une livraison de centaures bioniques de poches, je t'ai embarqué avec moi sur un bateau …qui se fracassa sur un rocher, et tout le monde périt, sauf nous .

Tu me repêchas sur un débris du bateau qui flottait encore, et tant bien que mal on rama jusqu'à l'île . Là, à l'ombre d'un cocotier, je me pris une noix de coco sur la tronche et m'évanouis.

Tu en profitas pour me faire du bouche à bouche, mais n'eut pas le temps de terminer car des pygmées te capturèrent, et me laissèrent, me croyant mort .

Ne pouvant supporter d'être éloignée de moi, tu préféras te jeter du haut d'une falaise qui depuis porte ton nom : La Falaise Arpaïx .

Quant-à moi, après avoir repris connaissance, je me mis à ta recherche, mais pas trop longtemps, car belle ordure que j'étais alors à l'époque, j'avais de l'argent à rentrer, et je délaissais ta recherche pour me mettre à celle du gars à qui je devais livrer les centaures bioniques de poches cités plus haut .

En chemin, je découvris quand-même ton corps, et je te tchourais tes bijoux pour les revendre au marché du coin . Mais mal m'en prit, car une nymphe ayant vu la scène me changea en arbre .. qui fut abattu pour en faire des playmobils en bois pour les n'enfants.

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SOUS LA RÉVOLUTION

Plus tard, nous nous retrouvâmes dans une nouvelle incarnation, sous la Révolution. J'étais le Marquis de Mortefouille à Versailles, toi sans-culottes . Et, réminiscence de ta vie antérieure ou pas, tu juras que tu profiterais de la révolte du peuple pour me faire guillotiner, ce que tu réussis fort admirablement, sous les yeux d'un homme, Marquis de Jorétapo, qui n'était autre que mon amant (eh oui, à l’époque on était moins coincés que de nos jours !)

Il se mit à ta poursuite, et c'est en le fuyant que tu péris bêtement dans une rue en trébuchant sur une dalle, un carrosse passa à vive allure et .... PAF !!

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AN 3500

L'on se retrouva plus tard dans une autre incarnation encore .... dans un Futur très lointain, en l'an 3500 ! La Terre était explosée en plusieurs morceaux dérivant dans les ténèbres spatiales .

J'étais un pirate de l'espace toujours en perpétuelle quête de fric à me faire, comme dans l'antiquité, et toi … une martienne télépathe unijambiste !!! à la peau fluorescente changeant de couleur comme un caméléon !!!!

C'est ainsi que je t'aperçu, pommée dans la constellation des Trois Cocus Libertins, sur un des morceaux éclatés de notre planète . Tu faisais de l'élevage de lapins à carapaces chromées, lesquels me provoquaient une allergie me faisant éternuer sans cesse . Mais ton petit lopin de terre dérivait lentement mais sûrement vers un énorme trou noir, et déjà tu te résignais, tout comme les Bonshommes du temps jadis .

Je profitais de l'occasion pour t'amadouer en te racontant que j'étais là pour te sauver, mais sans tes pipinous qui me faisaient éternuer comme jamais .

Comme tu refusais de quitter ton petit crouton de terre sans eux, je t'offris un verre d'adieu, jus de groumpf dans lequel j'avais versé un somnifère ....

Tu te réveillas à bord de mon astronef dans une cage, et je te révélais que j'allais te revendre au marché aux esclaves de la planète Pétahouchnok . Désespérée, tu utilisas ton pouvoir de télépathe pour sonder l'univers à la recherche d'une âme charitable qui te sortirait de cet enfer .

Un homme répondit à ton appel, sortant d'une étrange cabine téléphonique bleue apparue sous tes yeux . Il avait été contacté par le Service des Réincarnations qui avait foiré, et qu'à cause de ça, nous avions sauté des époques et que ça ne pouvait pas aller . Il t'acheta avec de l'or qu'il avait volé jadis chez un alchimiste fou .

Pour fêter cela, il m'invita à boire un coup dans sa cabine qu'il appelait le Tardis . Lequel contenait tout ton élevage de pipinous-tortues qu'il avait sauvé, et là, ça m'acheva : Je mourus des suites de crises interminables d'éternuements, et vous jetiez mon corps dans le cosmos où il se fit bouffer par un monstre de l'espace .

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AN 1244

Quant-à toi, le Docteur, comme il se faisait appeler (de la série anglaise "Doctor Who") , t'amena dans le Passé, en 1244, vivre à Montségur avec tous tes pipinous-tortues . Mais cette époque étant celle d'une de mes vies antérieures, tu me retrouvas .

J'étais troubadour, et je voulais te protéger, car tu pouvais passer pour un démon à cause de ton apparence de martienne fluo unijambiste . Pour ça aussi que tu revêtis l'habit noir de Parfaite BonneFemme . Je mourus bêtement, la tête esplaffée par un créneau du château poussé par les boulets des croisés . Et toi, comme tu n'avais qu'une jambe pour courir, tu ne pû leur échapper, et tu finis sur le fameux Bûcher de Montségur .

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AN 2012

C'est ainsi qu'on se retrouve dans cette présente vie, où tu vis tout-à côté de Montségur, et où tu as comme familier un lapin, tel une réminiscence de tes futurs pipinous-tortues, et si tu cherches bien sur le Pog, peut-être trouveras-tu les restes de ton ancien élevage !

DJEDGE- Mercredi 25 Janvier 2012