Les différents types de petits poèmes japonais
Le haïku:
Ce petit poème est d'origine japonaise (datant du 17éeme siècle et s'appellant haïkaï) permet de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille ou qui étonne. C'est une forme très concise, dix-sept syllabes, mores ou encore sons en trois vers (5-7-5). En plus du nombre de syllabes il est préférable (sans obligation) d'inclure ce qu'on appelle des « mots saisonniers » ("kigo" en japonais) de sorte que vous pouvez sentir l'une des quatre saisons.
Il est aussi préférable de marquer un espace avec une césure pour déclencher un silence dans la lecture ("kireji" en japonais) celui-ci peut-être entre les lignes une/deux ou deux/trois, dernière chose le "non-dit" est préférable car il invite à l'imagination.
Il existe aussi une autre forme plus libre qui s'apelle le ("toriawase en japonais") qui est la combinaison de deux expressions distinctes et autonomes, au niveau grammatical comme au niveau du sens, séparées entre elles par l’intermédiaire d’une césure. Ces deux expressions sont comme les racines et la canopée, deux ingrédients spécifiques, différents l’un de l’autre et absolument nécessaires pour obtenir un bel arbre. Le non-dit ici est un peu comme la sérénité qui se dégage de l'arbre afin de savourer les bienfaits d'une forêt primaire.
Le Haïsha:
Cet ensemble est une combinaison de deux arts avec un haïku qui accompagne une photo qui l'inspire (si possible pas de description de celle-ci mais plutôt une ouverture vers peut-être d'autres possibles), cette forme est plutôt récente.
Le haïga:
Cet ensemble est une combinaison de deux arts avec un haïku qui accompagne une illustration comme un tableau, un croquis, un dessin haikai,... qui l'inspire (si possible pas de description de celle-ci), cette forme est apparue en même temps que la naissance des haïkus.
Le tanka:
Ce poème ressemble à un haïku mais permet de plus développer le sujet. Il est composé de trente et une syllabes ou mores en cinq vers (5-7-5-7-7).
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