Le toucher
Je n'ai pas osé toucher à tout, mais j'ai surtout laissé mes doigts se balader sur les couvertures des livres présents en énorme quantité dans les magasins. Certains, sous plastiques, restent inaccessibles, car se sont sans doute des reliques précieuses qu'on ne touche qu'avec les yeux. Les couvertures sont douces comme du velours, d'autres sont légèrement rugueuses, et certaines sont lisses et plastifiées.
Dans les temples, je me permets de retourner quelques tanzakus écrits sur des emas (plaquettes en bois vernis). Je regarde les dessins que certaines personnes ont fait, et passe mes doigts sur les caractères en kanji pour les redessinés dans le vide. C'est léger et fragile, comme certains de ces écrits, je suppose.
Esprit des fêtes et de Noël oblige, j'admire aussi les nombreuses illuminations qui ornent la ville et s'éveillent la nuit tombée. En voyant de nombreux (grands) enfants frôler des décorations, je me permet de faire de même. Ainsi, je serre dans mes mains des guirlandes douces ou lumineuses, et je m'amuse même à faire se balancer des "boules de Noël" en forme de Pikachu. Dans les parcs, je me colle le dos contre quelques arbres illuminés.
Je crois que ce je j'ai le moins aimé toucher, c'était le billet de retour que j'ai tendu à l'aéroport de Narita pour rentrer chez moi...
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