Absinthe IV - Verre
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Paul se réveille, le verre est vide
Près de ce ticket épuisé ;
Après l'absinthe tout semble aride.
Utopies et Jardins d'Eden
Sont moins écoeurants que la vie,
Où défilent les Hommes insipides,
L'amour, l'amitié sans folie.
Partout où les fées vertes courent
L'ivresse, la démence les empaume
Si furtivement l'un dans l'autre,
Avant ce plongeon dans le deuil
Du vieil amour dont rit le Diable
Quand il ripaille avec la Lune.
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