29/04

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Où s’en vont mourir les mirages sur les vents de la mer, pâle visage d’ondine que la brume câline à s’en méduser les crispins de velours, quand le soleil détache son linge des filaments gris dans les cheveux des étoiles à venir. Où s’en vont hurler les cris de rage dressés aux fenêtres s’envoler ni rideaux, acclamer les briques sans feu des peignoirs monte en l’air, sur le fil des gouttières, à pas chassés, les ramoneurs d’ardoise et leurs toux anthracites, leur sourire de plâtre sur le crépi des averses. Qui ristournent les aléas de la jaquette sur le pli sans lit des visages en bouteille, à trop piper les désirs de tarauds ailés, aux cornes d’abandon et aux cordes sur ciel des iris de pluie. Pleurer dans le creux de ses manches des chagrins d’anvers sur des diamants salés, à gravir les coudes et remplir les valises de sanglots beaujolais, à s’en mordre la queue sur des pianos debouts, à s’houbloner la mémoire au rivet des dérives, à s’épaver les jambes sur l’asphalte des nausées piriformes, au bras des bancs pudiques. Où s’en vont les chimères chères aux cimes de papiers qui s’alluvionnent dans les méandres des romances fleuves, s’effleurant les tropiques au concert des choeurs long-courriers, sans bagage ni ressac, semés au gazon des la traviata verdissantes. Et puis espère, au parfum des sentines océanes, et des cales au bout des doigts d’écumes, caresses de chaloupes et d’étoupes. Et chavire au rêve des galères sur le pagne des vagues bondissantes, qui vomissent les abysses à la face des prémices en préface et s’affaissent au cul des bouteilles jetées par delà les falaises sans pelages, s’écrivent à la plume des mots-élans sur les mers veillant au chalut des âmes pécheresses. Les cordées qui s’accordent au coton des fusées bergères et des folies en filons d’ormes et de trembles à se jaunir les étés indiens dans les marrons d’indécence, tirés du feu des matins incendies qui percent les lames des stores apostrophes où s’embrassent encore quelques étoiles de fumée. Les déserts humides aux rosées qui sahèlent nos peaux de laits sur les dentelles des dunes en litham, loukoumant dans les nuits indigènes et les coeurs indigestes de s’être trop saoulés de rires au lait, d’ils flottants et d’elles brulées sur les chrêmes dont on s’oint les corps havanes au parfum karité des paréos équarris. À se caresser vive dans les peaux-pourpoints que l’on abandonne aux pieds avers des lits-de-vin et s’aimaginer les danses qui s’éventrent et s’entraillent sur le dos des cuillères inclines, des morsures de jambes au cou des verdures endrassées. Les doigts mangeant l’espace et les années-lumières en festins d’ombres et de poussières de buées nébuleuses. Les vaisseaux se dressent face au vide, dans les reliures des pages blanches où tout reste à dire. Vertige sans épines auxquelles s’accrocher, auxquelles freiner les célérités scélérates qui entraînent toujours plus vite, le long des toboggans de cotons, des lèvres au bord du cœur.

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