CHAPITRE 4
Désolé avec l'école et les études, je n'ai aucun laps de temps sans que je sois épuisé ou occupé mais j'ai trouvé un moyen. (^-^)
BONNE LECTURE !!
Une lumière jaillit et de là sortit l'Empereur Muny et le Roi Lense suivi du Sergeant Harù et du Maitre de combat Juke atterrissant désormais dans la dimension de poche qu'avait créé l'ensorceleur. Cependant, la dimension donnait une vue pafaite sur la compétition et ses participants. Leur adversaire était désigné comme un jeune homme vêtit d'un kimono noir voilant son visage et laissait apercevoir ses court cheveux poupré. À l'image de ses adversaires, il ne semblait guère pris de peur que de stupeur.
— Oups... je me suis fait repérer, vous méritez authentiquement votre titre, lâcha-t-il entre un rire espiègle.
— Comment avez-vous pénétrer Honoré sans être retenue par la barrière ? Que recherchez-vous ? Et d'où possédez-vous ces démons ? Questionna fermement Lense.
— Aah trop de question... je ne suis pas dans une interrogatoire, marmona t-il. Mais je peux vous dire que je suis Goldberg l'un des Xiàshùs* de la Kunitsukami.
— La Kunitsukami ? Répéta Harù calmement.
Et soudain, la sérénité régnante s'en suivit d'une atmosphère agitée par les différents regards.
— Vous en savez déjà trop sur moi, répondit Goldberg.
— Et que me vaut l'honneur de votre visite ? Déclara l'Empereur souriant.
— Pour la même raison que vous, admirer nos preux Cavalier ! Riait-il enjoué. Je dois avouer aussi que j'y ai mêlé mon grain de sable.
— Vous devez être sacrément fort pour venir tout seul ou a-t-on de la compagnie un peu plus loin ? demanda Harù.
— Contrairement à vous, je n'ai nul besoin d'un regroupement pour me défendre, ajoutait Goldberg narquois.
— Ooh, je vois..., lâchait Harù qui ne put terminer sa phrase.
— Alors ça sera moi ton adversaire, termina Juke avançant d'un pas.
— Vous n'êtes guère verbale, exprima Goldberg se mettant en position d'offense.
Subitement, les deux duellistes se rejoignirent d'un bond, s'accordant mutuellement un poing qui s'entrechoquait violemment. À l'aide d'une rotation de poignet, Juke projeta son adversaire à l'avant et joigna d'un coup de pieds écrasant. Goldberg lança un juron entre ses dents et se releva de sa chute, il essuya d'un avers de main le sang dégoulinant de sa bouche.
—Tu commences plutôt fort, moi qui croyait avoir affaire au menu fretin..., ricana Goldberg.
— J'attends alors que tu déploies ton potentiel, affirma Juke.
Il fonça sur Juke, celui-ci se préparant à une attaque, voir Goldberg le détourner d'un saut par dessus et courut désormais vers ses compagnons. Dans sa course, il se retrouvait face à Harù qui lui assenait son point de fer, puis allongeait son bras pour le tenir loin d'eux.
— C'est moi, ton adversaire ! Alors ne compte pas m'échapper ! Indiqua Juke.
— J'en avais aucunement l'intention étant donné que j'ai obtenu ce dont j'avais besoin, renchérit-il en serrant son poing.
Le Xiàshù s'élanca rapidement et riposta plusieurs coups que Juke put dévier aisément. Il contourna son adversaire et voulu abattre son poing dans sa côte, mais celui-ci recula d'un saut arrière. Goldberg déterminé à l'atteindre, transperça d'une longue main métallique et effilé, les bras croisés de Juke qui les leva de justesse au dessus de sa tête laissant ressortir la pointe à travers ses veines, "Gloups" grogna le blessé. Il voulut trancher mais Juke retira ses mains empalées et sanglantes d'un geste brusque, puis d'un pas sur le côté, il s'éloigna instinctivement de son antagoniste.
— Quelle loque ! J'aurai pu t'achever, déclarait Goldberg d'un air amusé. Tes sens au combats sont affûtés que j'en suis jaloux.
— Ne crois pas m'avoir battu avec cette ridicule prouesse, signalait Juke en saisissant son sabre.
— Tssss... Juk... souffla Harù affaiblie, s'agenouillant d'une jambe. Je sens mes for... ce m'aban...donner.
— Tes forces t'abandonnent ? s'enquit le Roi Lense.
— Oui comme si mes forces sont..., s'évanouit Harù dans les mains du Roi.
— HARÙ !? cria Lense. Scélérat que lui avez-vous fait ?
— Votre ami est si faible, ricana-t-il.
Lense déposait Harù sur le sol et se préparait à rejoindre Juke dans le combat, quand l'Empereur l'empêchait d'une main posée sur son épaule. Il se tourna ahuri et fixa Muny, espérant savoir ce que son ami eu à le lui faire parvenir.
— Je vois que notre cher ami Goldberg possède le pouvoir d'absorber la magie et la vitalité d'où votre attaque porté sur nous, exprima Muny.
— Comment, parvient-il à le faire ? Demanda Juke.
— Il absorbe la magie d'autrui au contact de celle-ci et apparemment quand il utilise cette magie le porteur en est fragilisé, expliqua Muny.
— Ooh j'espérais conserver le secret pendant un petit moment, avouait-il badin.
— Alors Juke... déduisit Lense, regardant Muny.
— Alors votre ami ne possède pas une once de magie, sinon je ne serai sans doute pas un problème pour lui, affirma Goldberg.
— La magie n'est pas une fin en soi, énonçait Juke. Alors reprend ton souffle car tu ne verras rien venir.
— Est-ce un avertissement ? Je l'accepte volontier, renchérissait le Xiàshù en se mettant en position.
— Juke, retient le ! Cria le Roi. Pendant ce temps, je prodiguerai des soins à Harù.
— SHINJITSU NO HIKARI, incanta bassement Muny.
— Tient toi prêt, tu n'auras pas droit à une deuxième faveur, prévenait Juke.
Il dégaina son sabre et largua sa course contre son adversaire, le heurta successivement de coups et l'entailla par inadvertance de ce dernier. Le sang giclait de l'épaule de Goldberg, qui semblait à peine supporter la cadence de Juke malgré sa défense de fer, il accomplissait une roulade arrière et voulait trancher verticalement son ennemi qui se jetait à sa suite tandis que celui-ci pivota, et avant qu'il n'ait le temps de s'apercevoir, Juke l'assenait un coup violent au visage par le biais de la manche de son sabre. Coup qui éjectait brièvement le Xiàshù plus loin mais ce dernier se relevait d'un bond sur lui-même et voyait sa magie absorbée s'estomper peu à peu.
Le corps égratigné et ensanglanté par le sabre de son adversaire, Goldberg était déstabilisé par sa maîtrise de combat, il savait pertinemment que la mort omniprésente lui ouvrirai ses bras s'il persistait. Il reprit son souffle et lâcha :
— Vous m'obligez à utiliser ce dont j'avais pas besoin.
— Si tu tiens à la vie, suit nous calmement, renchérit Juke.
Soudain, Le Xiàshù se coupait les veines du bras et buvait le sang coulant à flot. Ses adversaires le regardaient d'une grande stupeur. Une brume épaisse se degagea de Goldberg et envahit la scène de combat, Juke voulut l'attaquer mais sa conscience l'en défendit fermement et recula de quelques pas.
— JUUUKE !!
Ce fut la dernière parole qu'entendit ce dernier...
♧
C'était Kùn qui arrivait le premier suivi de ses deux amis Joy et Oldà. À leurs arrivées, ils cherchaient Kyo parmi les prochains candidats qui débarquaient peu à peu, et entendaient dorénavant le décompte des représentantes. "Quarante-cinq personnes, quarante-six personnes, quarante-sept personnes..." et toujours pas de nouvelle de Kyo, puis arriva la quarante-neuvième personne...
Tout à coup, Kyo surgit brusquement dans une rafale de vent et atterrit essoufflé, fouillant les lieux d'une vision flouée.
— Tu en as mis du temps ! Balança Oldà venant à sa rencontre.
— Je te croyais plus entraîner pour cette épreuve ? Questionna Joy.
— T'avais pas intérêt à perdre, marmona Kùn.
Il perçu de la quiétude dans la voix de ses compagnons qui le réconforta. Son souffle devenant régulier, il examina la salle surpeuplée et emplie de verbosité, les infirmiers prodiguant les premiers soins aux candidats, l'un d'entre eux s'approchait des compagnons. Et les mains tendus, il guérissait les nombreuses égratignures provoquées par les pièges de l'épreuve, puis les posait quelques questions concernant les aptitudes à pouvoir continuer les épreuves. "Merci" lui disaient-ils après avoir fini sa tâche.
— Kyo, maintenant que tu as repris de tes couleurs, pourrais-tu nous raconter ton aventure formidable ? Sonda Oldà d'une voix claire.
— On te croyais déjà arrivé et à nous attendre, renchérit Joy.
— Et moi de même, mais ce ne fut pas le cas, répondit le concerné avalant une bouffée d'air.
Lors de l'apparition des démons, il me fût deux secondes pour anéantir mon adversaire dans une tornade foudroyante. Mais, les démons projetés confusaient le chemin et me laissaient donc sans défense au piège que j'évitait de justesse. Je me voyais échoué quand j'ai surgit de toutes mes forces.
— Même quand tu perds, ta version reste légendaire, comment tu le fais ? Marmona Joy grincheux.
— De toutes façons, j'ai franchi la ligne d'arrivée le premier, indiqua Kùn.
— Oooh comme quoi, il y'a des exceptions, je me surpasserai pour la deuxième épreuve, renchérit Kyo.
— L'essentiel est de devenir Cavalier-mages, balança Oldà.
— Et même si...
Tous les élèves se rapprochaient de la présentatrice qui demandait de l'attention pour l'annonce de la seconde épreuve, c'était Mlle Chill qui prit la parole.
— Subarashi* ! S'exclama Cette dernière. Vous avez réussi la première épreuve, j'espère que vous ferai de même pour la prochaine.
Pour la prochaine épreuve, il s'agîra d'une quête de chasse dans laquelle vous formerez une équipe de quatre. Cette équipe sera formée en fonction de votre rang, étant donné qu'il y'a une disproportion de nombre, on offre aux deux premiers arrivants le choix d'ajouter deux autres personnes de préférence à leur équipe. Vous avez 15 minutes pour vous constituez et élaborez un plan sur la quête.
— Qui choisirez-vous pour compléter votre groupe ? Demanda Kyo.
— Tu auras tes réponses pendant l'épreuve, releva Kùn narquois.
— Ne précipite pas les choses, on a tout deux un choix, ajouta Joy.
— Ça t'arrive parfois, d'éviter d'être rabat-joie ? Questionna Kùn d'une voix rêche.
— Sayonara*, je dois connaître mes équipiers ! Lâcha Oldà s'en allant.
Suite à l'annonce, les élèves se précipitaient à la tâche avec enthousiasme. Les groupes étant réunis, ils attendirent le retour de Mlle Chill pour l'enchaînement des événements.
— Je vois que les groupes sont ainsi formés, cette deuxième épreuve concerne une quête de chasse comme je l'ai souligné auparavant, cette quête consistera à forger votre travail d'équipe, votre savoir-faire et votre survie. Pour les chasses...
Kyo pressentit à cet instant une chose qui lui était familier, mais restait encore indescriptible. Il fouilla dans ses souvenirs mais rien, les prochaines sueurs froide commençaient à se faire sentir, il serra solidement son kimono. Brusquement, une main le retirait de sa réflexion. À la vue de son amie, ses sens alarmés s'éteignait, elle marmonait des paroles qu'il ne comprit pas mais laissait en lui des répercussions qu'il comprit vite.
— Corneille !? Répétait Kyo. J'ai senti une présence totalement inconnue dans la maison...
— Alors, tu as toi aussi laissé une trace magique ? Demanda Oldà. Mais que fait-on ? On rejoint la maison ou est-ce un pressenti anodin ?
Tant de questions parviennent à mon esprit et me rend dubitative.
— Je veux aller vérifier par pure précaution, renchérit Kyo. Même si je rate l'examen, je le fais pour celle qui nous a recueillie.
— Je suis avec toi.
— Kyo !? Cria Kùn par télépathie. Un étranger s'est introduit dans la maison, avec Joy on a décidé d'aller jeter un coup d'œil, vous venez avec nous ?
— Bien évidemment, j'ai eu cette alerte, répondit Kyo.
— N'oublions pas le concours, même si nous sentons la venue d'un étra... non deux étrangers
! Alerta Oldà.
— Créons des clones qui participeront pour nous... c'est risqué mais faisons le, expliqua Joy. Kyo à toi de jouer !
— Un troisième fait irruption dans la pièce, je sens comme... des mouvements précipités, Annonça Oldà.
— KYO !! cria Kùn impatient, enflammant discrètement la longue tapisserie du mûr.
Cet acte attirait l'attention de tous mais était destiné à faire diversion. Kyo ayant compris le stratagème et l'impatience de son ami, recula grandement et incanta "Kanji de création céleste, MIRAGE ! ". Aussitôt l'illusion crée à l'effigie de ses amis, aussitôt ils touchaient les mirages, déversant une petite quantité de magie en eux afin de les matérialiser, puis rejoignaient Kyo.
D'un grand bond, Kyo vola dans une tempête, emportant ses compagnons et fonça désormais vers la barrière qu'il aperçu.
— Il y'a une barrière qui recouvre l'école, comment la passer ? Annonça Kyo.
— On s'en charge, Oldà ! Appella Joy. Mais tu devra être très rapide, tout devrait se jouer en 5 secondes.
— Haï*, releva cette dernière.
Sans plus tarder, Joy et Kyo propulsèrent Oldà loin devant, au contact de la barrière, elle gela rapidement une petite partie de la barrière, puis arriva le tour de Joy qui la rejoint en brisant d'un poing couvrit de terre la façade gelée, ouvrant ainsi un passage qui se refermait lentement mais sûrement. Voyant l'impossibilité de passer à cette vitesse, Kùn mêla une tempête de feu à celle de son compagnon, fusion qui les projeta rapidement vers l'orifice, et sortirent tous d'emblée avant la régénération de la barrière.
— Corneille, TIENT BON, NOUS ARRIVONS ! crièrent-ils en chœurs.
Mots-clés :
Shinjitsu no hikari : Lumière de vérité.
Xiàshù : subalternes
Subarashi : merveilleux
Sayonara : au revoir
Haï : oui
Merci d'avoir lu mon chapitre. J'espère que ce chapitre vous aura plus, faîtes le moi savoir dans les commentaires.
Le chapitre 5 sera disponible la semaine prochaine.
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