La soirée continua doucement, bercé par la musique entrainante, les nombres vers ingurgité et les danses endiablaient. Par moment Nathan venait danser avec moi souvent suivis par Alex. Je ne revus pas Lucie de la soirée, et j’en conclus que c’était une bonne nouvelle !

Quand la tête me tourna un peu trop je m’écartai de la fête pour aller me tremper les pieds dans l’eau. La fraicheur de la mer me fit un bien fou et rapidement je retirai mon short que je mis avec le reste de mes affaires. Assise dans l’eau à être bercer par le refus des vagues je laissai mon esprit vagabonder. Et, souvent dans ces situations, il alla inévitablement à la période de ma vie la plus heureuse. L’émotion me prit au cœur tandis que je me souvenais avec douleur des nombreuses soirées, des baisés, des rires… je ne sais pas combien de temps je restai ainsi assis, de l’eau jusqu’au nombril et le vent dans les cheveux. Quand je regagnai la fête après avoir renfiler tans bien que mal mon short et mon t-shirt il n’y avait presque plus personne. Au loin je vis Alex encore en grande conversation avec la blonde du début de soirée et Nathan qui discutait avec animation avec un autre garçon. Il se tourna soudain vers moi comme si mon regard était devenu pesant sur sa nuque, il me sourit de nouveau et je lui fis signe que je rentrais chez moi, il fit la moue mais je ne lui laissai pas l’occasion de me proposer de me raccompagner. Après tout nous avons tout notre temps ! Sur le chemin du retour je croisai plusieurs personnes, certaines se baignaient, d’autre discutaient simplement assis sur la plage. Quand enfin j’aperçus notre petit logement j’en poussa un soupir, je commençais vraiment à avoir mal au pied et une sérieuse envie d’une douche et de mon lit ! La porte était fermée, signe que Lucie avait découcher, tans mieux j’aurais ainsi toute la petite maisonnette rien qu’à moi !

J’alluma les lumières tout en enlevant mes vêtements que j’abandonna sur le chemin de la douche. Je n’y restai que le temps d’enlever les grains de sable et de me rafraichir un peu, ma peau était devenue collante à cause de la chaleur et ce fut un vrai bonheur de m’allonger nue sur mon lit. Les draps frais sous mon corps me firent frissonner de plaisir. Je ne me sentis pas m’endormir, et quand le soleil commença à poindre le bout de son nez par la fenêtre je ronronnai en appréciant cette douce chaleur matinale, je ne sais pas quelle heure il était mais je me rendormis de nouveau, et quand je finis enfin par émerger de ma brume le soleil était haut et taper fort dans la maison. Je me levai difficilement en m’étirant, passé toute la soirée à dansé avait endolorie mon pauvre corps. Je fermai les volets pour tenter de conserver un peu de fraicheur. La maison était encore silencieuse et je pris mon temps pour me faire un bon thé avec un petit déjeuné. Quand je fus reput je pris mon sac et le remplis du bordel habituel composer de livre, crème solaire, serviette, bouteille, biscuit et lunette. J’enfila mon bikini rouge, celui que Lucie trouvait « Interdis au moins de 25ans !!!! » dehors il faisait déjà bien chaud et je m’installai rapidement sur le petit morceau de plage devant le bâtiment. Il n’y avait encore pas beaucoup de monde, vue l’heure qu’il était ils devaient être entrain de manger. Je profitai du soleil deux trois heures avant d’abandonner mon livre pour envoyer un message à Lucie.

La chipie avait trouvé LA perle rare. En plus d’être particulièrement galant et gentille il semblerait qu’il est pas mal d’argent. Elle m’écrit semble-t-il d’un petit bateau du côté à siroté un cocktail les fesses sur un immense transat. Je ris dans ma barbe fasse au clicher d’elle et de son nouvel amant. Petite futé ! Je ne suis pas près de la revoir de sitôt.

J’en profita donc pour aller faire un peu de shoping et de manger un morceau en ville. Une fois ma crêpe au jambon avaler je flânai quelques heures de plus dans les vielles rues et quand le soleil commença à descendre dans la mer je m’installai au bar d’un petit bouiboui qui, m’avait-on dit, servait de succulant tartare de poisson. Il fut rapidement rempli et on finit par mettre de la musique. Je savourai un délicieux saumon quand une tête près de moi me sembla connus. Quand il se tourna vers moi je reconnus tout de suite Alex qui me sourit en jouant des coutes pour s’assoir à côté de moi. Quelques clients râlèrent mais il fit mine de rien et se pencha vers moi après s’être installé.

- Lu’, tu fais quoi toute seul ?

- Je mange, mon amie est en train de se bronzer les fesses sur le bateau de son nouveau plan cul, du coup je profite de ma solitude.

- Tu veux peut-être que je te laisse ?

- Non non, la solitude ça va un peu, mais trop ça devient chiant.

- Ahahah, je vois se que tu veux dire ! J’ai du mal avec les gens, j’suis pas à l’aise avec les inconnus, je sais pas comment il fait Nat’

- Il a un truc, il est… Comment dire…

- Magnétique ? hasarda-t-il les yeux brillants.

- Bingo, répliquai-je en claquant des doigts.

Il me sourit de nouveau, un petit sourire en coin. Il avait vraiment une allure de voyous, même avec se t-shirt ample blanc et se short aux imprimés colorés. Il piqua un morceau de mon saumon et je repoussai sa main en râlant. Il se disait pas à l’aise avec les inconnus mais bon…

- Et moi alors ?

Il me regarda l’aise interrogateur.

- Quoi toi ? dit-il en levant la main vers le barman.

- On ne se connait pas, je suis un peu un inconnu en soit !

Il se retourna de nouveau vers moi, son regard me détailla un long moment, quand le barman posa son verre devant lui il en but une grande gorgée avant de regarder la plage.

- Je sais pas trop… Avec toi c’est bizarre, ça me fait comme avec Nat’ je crois.

J’en souris de plaisir tout en enfournant vite une fourchette de saumon dans ma bouche. Je sens que ces vacances vont vraiment être formidable !