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Mes pleurs se tarirent, emportés par le vent frais sur ma peau, balayés par les pensées assourdissantes qui fusaient d’une vitesse alarmante.
Mes pleurs se tarirent, mon souffle se bloqua, mon cœur s’apaisa et ma peau perdit de sa chaleur.
Mes proches me pleureront peut-être, ma perte les perdra et mes douleurs me quitteront.
Mes pleurs se tarirent et de là-haut, j’observai mon corps inerte, plongée dans une mare poisseuse, s’éparpillant sur le carrelage froid.
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