Chapitre 6 - Je ne veux pas savoir...

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Errant sous la pluie battant, j'avançais sans réaliser et comprendre ce qui venait de se passer sous mes yeux, peu importe où mes jambes m'emmenaient. Je marchais la vague à l'âme jusqu'à arriver devant le Jazzmen's." Elsa " me dis-je.

Sans plus attendre, je me dirigeai vers son appartement qui n'était pas très loin, j'accourus, tambourinant à sa porte. Celle-ci m'ouvrit vêtu de son kimono en satin vert.

- Frost ? Que fais -tu ici ? me demanda t-elle étonnée, en refermant la porte derrière elle.

Je la pris dans mes bras avant de m'effondrer en larmes. Celle-ci, gênée, ne savait pas quoi faire. Puis elle me prit par les mains, me regardant droit dans les yeux rougis par les larmes.

- Jack.. il faut que tu te calmes, je ne peux pas t'aider autrement ! m'affirma t-elle d'une voix ferme.

Je hochai la tête, prenant une grande inspiration puis en expirant doucement.
Je repris mes esprits, moins tendu.

- Je ne suis pas seule ce soir, je le dégage puis je suis toute à toi, me dit-elle.

Je hochais de la tête, ma voix était trop nouée pour répondre. Lorsqu' elle ouvrit sa porte, je découvris un homme de couleur, d'âge mûr, entièrement nu.

Elsa jeta ses vêtements sur lui, le réveillant, celui-ci bondit hors du lit.

- J'ai rien fait ! sursauta -t-il en panique.

- L' anniversaire de Tiana. Naveen ! lui rappela Elsa excédée.

Celui se figea stupéfait, en voyant l'heure, puis il s'habilla à toute vitesse. Elsa lui montra un bouquet de fleurs, posé sur la table.

- Elsa tu es un amour ! la remercia - t-il en prenant le bouquet.

Puis l'homme de couleur lui fit la bise avant de déguerpir à toute vitesse.

Elsa refit rapidement le lit pendant que je retirai ma veste, complètement trempé.

- Qu'est ce que je peux faire pour toi ? me demanda t-elle en ouvrant son placard à alcool

- Tu savais pour Flynn et Raiponce ? la questionnai- je, en serrant les dents.

- Non, me répondit-elle en me versant un verre de vodka et en déposant la bouteille à côté.

- Mais je savais que tôt ou tard, Raiponce allait se trouver un nouveau mec et que tes précieux amis pour ne pas se fâcher avec elle, iraient dans son sens, me lança t-elle durement.

Je bus une grosse gorgée directement dans sa bouteille afin de ne plus craquer devant elle.

- Tu avais raison Elsa, depuis le début, ils se chient tous dans leur froc à cause de la fusion,
m'écriai-je à moitié assommé par l'alcool

- C'est pour ça que Harold enchaîne les heures supplémentaires, que Mérida est complètement perdue parce qu'elle ne sait plus ce qu'elle veut et que Raiponce, ah ! ma chère Raiponce ...

Je ne pus continuer tant ma douleur devenait insupportable. M'écroulant sur la table, me laissant gagner par la tristesse lorsque je sentis la main d'Elsa se poser sur mon épaule. Je levai la tête, croisant son regard remplit de compassion.

- Qu'est ce que je peux faire pour t'aider ? me demanda t-elle simplement.

- Je veux juste oublier ! lui répondis-je, sans réfléchir.

- Très bien, alors allons faire la fête ! lança t-elle en se préparant.

Je la regardai se changer devant moi, sans même réagir, noyant mon chagrin dans la bouteille.

Elle enfila une robe noir à strasse aux manches transparentes qui lui arriva au ras des fesses, se présentant à moi avec une pochette à la main.

- Tu étais sérieuse ? lui demandai-je étonné.

En fouillant dans son placard, elle me sortit une chemise noire et une cravate bleu.

- J' espère que c'est à ta taille, s' exclama t-elle en me lançant le vêtement que j' attrapai en plein vol.

Dépité, j' enfilai cette chemise noire qui était une taille en dessous. Les manches étaient trop juste alors je les retroussais jusqu'au coude puis nouai la cravate bleu autour de mon cou. Elsa vint m' aider à paufiner le tout.

Je me regardai dans la glace, ma propre mine me désesperait.

- Je suis pas sûr de vouloir aller en boîte, lui avouai-je abattu

- Ça va bien se passer tu verras, me rassura t elle le sourire en coin.

Puis elle me tira en hors de l'appartement, elle appela un chauffeur VTC, celui-ci arriva quelques minutes plus tard et nous emmenâmes à la boite de nuit.

Lorsque je sortis de la voiture, je réalisai que nous étions sur les dock. Le cri des mouettes et le son de la mer étaient recouvert par le rythme feutré de la musique electro qui s échappait d'un ancien entrepôt. Elsa donna son nom au vigile qui nous fit entrer.

Nous passâmes devant plusieurs couples qui se cachaient à peine pour forniquer.

- Où sommes nous ? lui demandai-je intrigué.

- Tu m' avais dit que tu voulais oublier ta peine. me dit-elle en poussant la porte d entrée.

La musique retentit dans cet vieil entrepôt transformé en boite électro. Tout l' entrepôt était dans la pénombre, éclairé par des spots qui diffusait de la lumière noire qui illuminait la piste et les personnes par phosphorescence. Elsa, qui était parfaitement dans son élément, me traîna jusqu'au bar.

- Six shot de tequila, commanda t elle.

Le barman s'exécuta, nous servant nos shot de tequila avec des morceaux de citron. Elsa leva son shot.
- Ce soir on se lâche ! Allez Frost ! me lança t-elle survoltée.

Je levai mon verre péniblement, buvant cul sec. Puis nous finîmes nos shots cul sec et croquâmes dans nos quartiers de citron.

Lorsque le DJ passa un nouveau morceau au rythme plus entraînant.

- C'est mon son préfère ! s'exclama Elsa.

Plus survoltée que jamais, elle m' entraîna sur la piste de dance, tout en bougeant la tête et le bras au même rythme que les beats du DJ.

Me laissant emporter par l'alcool et l'ambiance de cette boite nuit, je la laissai me guider.
Elsa se déchaina, gesticulant dans tout les sens, sautillant au même rythme que la musique.

L' alcool faisant effet, je me lâchai tout autant. Enflammant le dance floor, je me laissai aller au rythme et au son du morceau. Ne voulant que m' amuser, anser, me défouler, juste savourer l'instant présent. Je m' époumonai à chanter le refrain de ce remix. Elsa agréablement surpris en fit de même. Nous chantâmes faux mais en coeur, cassant les oreilles des autres clients.

Lorsqu' à bout de souffle, je me rendis au bar, me commandant une bière pression. Elsa me rejoignit et termina le reste de mon verre.

- Ça va mieux ? me demanda t-elle en luttant pour tenir debout.

- Beaucoup mieux ! lui répondis-je reconnaissant.

Elsa me tapota l'épaule, l'air satisfaite avant de regagner la piste de danse.

Je ne la quittai plus des yeux, lorsque j'aperçut, au loin une jeune fille à la longue chevelure dorée qui m' était familière. Sans hésitations, je la suivis jusqu'à l'entrée du club.

- Raiponce ! Attends ! l'interpellai-je en l'agrippant par le bras.

Cette jeune femme se retourna stupéfaite. Comprenant mon erreur, je la lâchai aussitôt.

- Désolé, je vous ai prise pour quelqu' un d'autre, m'excusai-je avant de tomber sur son petit ami qui faisait trois fois ma taille.

Celle-ci, paniquée, accourut vers lui. Je n' eus pas le temps de m' excuser auprès de lui, que je sentis le mélange d' alcool remonter le long de ma gorge, vidant tout le contenu de mon estomac sur ses chaussures.

L' homme furieux, voulut m' achever lorsqu' Elsa attira son attention.
- Hey gros naze !! Pas touche à mon protégé !! hurla t elle en colère,

puis elle lui balança une capote remplit d'un liquide jaune qu' il reçu dans les yeux.

Je profitai de la situation pour attraper Elsa et fuir avec elle. Nous courûmes aussi vite que nous pouvions le long des docks, fuyant la boite de nuit. Jusqu'à ce nous nous arrêtâmes, reprenant notre souffle, une fois assez loin du club.

- Frostidiot, à cause de toi ! J' ai même pas pu baiser je te déteste ! m' engueula t- elle complètement ivre, ses talons aiguilles à la main.

- Merci Elsa, mais qu' est ce que t as mis dans la capote ? lui demandai-je intrigué

- Tu veux pas savoir, répondit elle en titubant.

Je l' aidais à marcher droit tout en appelant un chauffeur VTC. Lorsqu' il arriva, je lui indiquai mon adresse. Je laissai le sommeil m'envahir, lorsque je sentis la main d'Elsa se perdre dans mon boxer. Je l'attrapai, surpris.

- C'est pas le moment, le chauffeur ! lui chuchotai-je, paniqué.

- Il est concentré sur la route et tu me dois un orgasme. me murmura t-elle en se léchant les babines.

Puis elle dézippa mon jean, léchant délicatement ma verge, y déposant des écumes de salive avant de me masturber avec sa poitrine. Je détournai le regard afin d'éviter cette vision alléchante d'Elsa et de sa poitrine souple entrain de me faire une branlette espagnole. Retenant mon souffle pour cacher mon excitation, je surveillais le chauffeur via le rétroviseur, celui-ci ne se doutait de rien.

Elsa me prit la main me guidant vers ses fesses, où je glissai doucement mes doigts dans sa vulve dégoulinante. J' y enfonçai un doigt, puis deux, tant elle était trempée, allant de plus en plus vite. Emporté par le désir, tout en restant stoïque face au chauffeur jusqu'à ce qu'elle se mit à gémir, éveillant les soupçons de celui-ci.

- Est que ça va, madame ? nous demanda t-il. J'enfonçai la tête d'Elsa sur moi, étouffant ses gémissements.

- Très bien, elle est profon-dé-ment endormie. répondis-je pendant qu'elle m'aspira complétement. Sentant sa salive s'écouler sur mes bourses, je me déversai dans sa bouche, bercé par l'endorphine.

Le chauffeur nous déposa finalement devant mon bâtiment.
- C'est un miracle qu'il nous ait pas grillé ! m'exclamai-je en soufflant.

- Il nous a grillé ! J'ai pris son numéro pour des courses gratuites en échange de petits services, m'avoua -t-elle avec un petit sourire en coin.

- Je ne veux pas savoir, lui lançai-je avec un regard critique en visualisant le gros porc qui nous servait de chauffeur.

L'alcool et Elsa aidant, j'eus du mal à ouvrir la porte de mon batîment. Elle se colla sur moi, écrasant sa poitrine sur mon dos, me léchant les oreilles, tout caressant mon entre-jambe avec sa cuisse si bien que je fis tomber mes clés.

Lorsque je me baissai pour les chercher, Elsa s'approcha de moi, soulevant sa robe, me dévoilant sa vulve entièrement épilée.

- Qu'est ce que tu fais ? On est dans la rue ! fis-je affolé, en regardant les batîments et les voitures qui passaient.

Mais elle n'en fit qu'à sa tête, posant sa cuisse sur mon épaule. Humant l' odeur musqué de sa vulve, j'entortillais ma langue autour de son clitoris, tout en enfonçant un doigts dans son vagin et l'autre dans son anus. Elle m'attrapa les cheveux, gémissant de plaisirs, se berçant sur ma langue.

Ma salive dégoulinant sur mon menton. J' attrapai sa vulve à pleine bouche, la pénétrant avec ma langue. M'abreuvant de cette odeur iodée, ne me doutant pas que ce goût me manquerait tant.

Je lappai bruyamment son sexe jusqu'à ce qu'elle se relâcha dans un cri libératoire. Avalant chaque goutte de mouille qu'elle me délivra, je gardai son goût iodé en bouche.

En me relevant, j'aperçus les regards amusés de quelques passant et de certains voisins. Je restai tétanisé de honte, des sueurs froides parcoururent mon corps. Lorsqu' Elsa finit par ouvrir la porte du bâtiment. Je me précipita à l'intérieur, gêné.

- Merci de me faire passer pour l'obsédé du coin ! lui lançais-je, énervé

- Ce n'est que le début ! me confia t-elle en m'embrassant sur la joue.

Avant d'entrer dans mon appartement, me lançant son sublime regard avide de sexe, j'accourrus sans attendre.

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