Chapitre 8 - ah.. le malaise !
Dépité, je me dirigeai vers les distributeurs, lorsque je tombai sur Elsa qui sentait le tabac à plein nez.
- Tu crois que tu peux me dépanner des clopes ? lui demandai-je gentiment.
Celle-ci me lança un regard hautain, avant de me passer deux cigarettes.
- Tu devrais aller à la salle des serveurs, me fit – elle, en fixant le vent qui tonnait contre la fenêtre.
Je la regardai interloqué, ne voyant pas de quoi il s'agit.
- Je vais te montrer, comme ça je pourrai manger ton sandwich, souffla t-elle, dépitée.
Nous prîmes l'ascenseur jusqu'au sous sol. Celui-ci s'ouvrit sur un long couloir étroit, mal éclairé digne d'un film d'horreur. Elle tourna à droite et ouvrit une porte qui donnait sur une salle où était stocké tout les gigantesques serveurs de la société. Leurs ronronnements étaient un parfait isolement acoustique.
- Je ne savais pas qu'on pouvait fumer ici ! lui fis-je étonné, en allumant ma cigarette.
- Les détecteurs ne sont pas assez sensibles pour détecter la fumée de cigarette, m'expliqua t-elle, en croquant dans son sandwich.
Je fixai ce sandwich chimique, en me demandant comment elle faisait pour manger ça.
- On devrait aller manger dehors un de ces quatre ! lui dis-je entre deux bouffés.
- J'en ai marre de me cacher comme un collégien ! Si j'ai envie de déjeuner ou de fumer avec ma pote qu'est ce qui m'en empêche ? lui fis-je indigné. Elsa éclata de rire.
- D'accord, d'accord, me concéda-t-elle, en me pinçant le bout du nez.
Lorsque Elsa se mit en alerte. Elle m'attrapa par le bras, ouvrit un des serveurs vide puis me poussa dedans, avant de refermer derrière elle. Le placard était si étroit qu'on avait à peine la place pour respirer, ses fesses contre moi et ses cheveux dans mon visage, je peinais à trouver de l'air.
- Je croyais qu'on ne devait plus se cacher, lui chuchotai-je, agacé.
- Je ne comprends pas, on est mercredi, ils ne devraient pas être là aujourd'hui dit-elle à voix haute, surprise.
- Qui ça ils ? lui demandai-je excédé
- Tooth Tina et Bun, c'est ici qu'ils s'envoient en l'air. Enfin, c'est ici que la moitié de l'entreprise s'envoie en l'air ! m'avoua t-elle amusée, je la fixai choqué.
Puis nous entendîmes la porte s'ouvrir. Espionnant à travers les ouvertures, je voulus détourner le regard, mais ce fut plus fort que moi. Je ressentis l'excitation d'Elsa, qui avait les yeux rivés dans l'ouverture, lorsque nous vîmes.
- Mérida et Harold ? Pardoon ? hallucinais-je
- C'est encore mieux, me chuchota -t-elle, toute excitée.
- Mer est lesbienne, lui fis-je remarquer à voix basse.
- C'est pour du drama, alors, me lança t-elle, déçue, son émulation retombant comme un soufflet.
- On est dans un endroit où personne peut nous entendre. Où tu peux t'exprimer à ta guise !!! s'exclama Mérida énervé. Harold était complètement tendu et hors de lui. C'était la première fois que je le voyais autant remonté.
- Alors pourquoi tu nous as caché sa grossesse pendant quatre mois ?! Pourquoi tu craches sans arrêt sur Astrid alors que tu l'as saute toujours !! hurla-t-elle de plus belle.
- La ferme ! la ferme ! brailla t-il, rouge de colère.
- Tu veux savoir la vérité ? s'exclama t-il, en dénouant sa cravate, et en enlevant sa veste, les yeux exorbités de fatigue et de colère.
- J'aime Astrid ! même si elle est insupportable avec ses sautes d'humeurs ! Même si son gros ventre me fait complètement débander ! Et que je préfères cent fois me branler devant un porno où enchaîner les heures supp jusqu'à l'épuisement plutôt que de la baiser ! Elle me dégoûte totalement alors qu'une femme enceinte c'est censée être ce qu'il y a de plus beau sur terre, expliqua t-il, hors de lui.
Mérida se tut, embarrassée, ne sachant plus où se mettre et moi aussi d'ailleurs. Quant à Elsa, elle était complètement absorbée par la scène, totalement excitée.
- Rien de plus de sexy qu'un futur père, complètement frustré, soupira-t-elle en se léchant les babines. Je fis comme si je n'avais rien entendu.
" Mais bon sang ? Comment je fais pour me retrouver dans des situations aussi malaisantes ? " me lamentai-je.
- Mais j'aime Astrid par-dessus tout ! Et toi ! T'es lesbienne ! lui lança-t-il avec un regard noir.
Mérida serra les dents et les poings, s'avança vers lui d'un pas lourd, et le gifla. Le bruit de sa claque résonnait dans toute la salle, avant de l'attraper par le col et de l'embrasser langoureusement.
Je tombai des nues, complètement choqué par ce que je venais de découvrir. Elsa totalement, captivée, n'en loupait pas une seconde, commençant à se tordre de désir. Puis Mérida le plaqua contre le mur, passant sa main sous sa chemise, descendant jusqu'à son entrejambe.
Je la vis se baisser, disparaissant de mon champ de vision.
Je détournai le regard, totalement mal à l 'aise. Ce qui ne m'empêcha pas d' entendre le son d'une braguette, suivit de bruits de sucions couplés aux râles de plaisirs d'Harold. Imaginant le reste dans ma tête, ce qui était bien pire. Et Elsa, qui était devenue quasi folle, elle se caressa langoureusement la poitrine, avant de passer sa main sous sa jupe et de se doigter frénétiquement. Ses mamelons exacerbés, elle se tordit de plaisir, frottant ses fesses, malgré elle, sur moi.
J'eus du mal à contenir mon excitation qui montait aussi. Lorsque j'entendis Harold, qui expira dans un dernier soupir, avant de percevoir, le souffle haletant de deux langues qui s'entrechoquaient.
- Ils échangent leurs fluides, me fit-Elsa à voix basse.
- Je ne veux pas savoir, lui dis-je coincé entre le désir et l'embarras.
Elsa me prit le menton, me montrant leur ébats, tout en plongeant son autre main dans mon boxer, sortant ma verge déjà durcit de mon jean.
- Il n'y a pas de honte à assister, à une passion aussi forte que la leur, me murmura t-elle, le regard avide.
Mérida assise sur Harold, continuait de l'embrasser fougueusement, les fluides d'Harold dégoulinant de leurs bouches. Celui-ci retira son soutien-gorge, dévoilant sa petite poitrine couverte de tâche de rousseur, pendant qu' elle défit sa chemise dans un regard remplis d'affections. Il passa sa main sur son visage, remettant une mèche rebelle derrière son oreille, la contemplant en pleine admiration. Il lui murmura quelque chose que je ne pus entendre à cause des ronronnements des serveurs.
Harold la couvrit de bisous puis la fit basculer en arrière avant de la pénétrer fougueusement. Apercevant les fesses bombés et blanches d'Harold ainsi que ses bourses qui s'entrechoquaient à chaque va et vient, j'étais complètement dégoûté.
Mais Elsa en décida autrement. Je sentis sa vulve trempée qui se frottait sur ma verge. Serrant les dents, je tentais de ne produire aucun son. Elsa toute émoustillée, gémissait de plaisirs, en même temps que Mérida. Ce qui ne m'aida pas du tout. J'attrapai les fesses d'Elsa avant de m’enfoncer fortement en elle. Tout en posant ma main sur sa bouche, je l'empêchais de hurler. Celle-ci bavait de désir sur ma main, lorsque j'aperçus, malgré moi, Harold qui martelait Mérida frénétiquement. Sa poitrine et sa chevelure flamboyante rebondissaient à chaque coup de reins. Elle hurla de plaisir, lui demandant d'aller de plus en plus vite. Je me calquais sur son rythme pour qu'on ne se fasse pas remarquer. Elsa en extase, me suçait les doigts lorsque je la sentis se resserrer de plus en plus. En me forçant, je me soulageai en elle. Suivit d'Harold qui se cambra pour se vider dans Mérida.
- T'es prêt Frost ? me demanda Elsa, avant de leur envoyer un SMS à chacun.
Leurs deux téléphones sonnèrent en même temps, lorsqu'ils comprirent que c'était Elsa, ils s'empressèrent de s'habiller et de se précipiter vers l'ascenseur. Je sortis de ce four, respirant enfin.
- Bravo Elsa ! Comment on va faire pour remonter sans l'ascenseur ? lui demandai-je, agacé.
Celle-ci vint m'embrasser sur la joue avec un sourire satisfait.
- Merci Frosty ! me dit-elle.
" J'ai droit à un surnom maintenant ?"
Puis elle me fit signe de venir avec une idée derrière la tête.
Plus tard, Je vis Harold qui arriva en trombe. Juste en chemise, sa cravate défait et sa veste en boule dans ses bras.
- Bah, alors t'étais où ? lui lançai-je en fixant son gros nez, trop gêné pour le regarder dans les yeux.
- Euuh, j'étais avec Flynn ! Et Elsa ? Elle ne m’a pas trop pourri ? me demanda- t-il, en regardant autour de lui.
- Bah, ça fait à peu près 1h, qu'on t'attendait pour la présentation, lui mentis - je en essuyant ma transpiration.
- Ah désolé, j'ai pas vu l'heure passé, me dit-il avec un sourire crispé. Je me levai pour prendre une bouteille lorsque je tombai sur Mérida.
- Jack, c'est toi qui empeste la transpi comme ça ? s'exclama t-elle dégoûtée, en fixant les auréoles sous mes bras et sur tout mon col.
"Merci Mer ! C'est pas comme si j'avais monté 5 étage au pas de course pour vous rattraper "
- Tiens ! les phéromones d'homme lui lançai-je, en levant les bras et en secouant mon pull devant elle.
- T'es dégueu ! me dit-elle en éclatant de rire avant de regagner son poste.
En allumant son ordinateur, je la vis, détourner les yeux dès qu'elle croisa le regard d' Harold.
" ah.. le malaise" me dis-je
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