Chapitre 13 - Elsa...Tu es irrécupérable...
L'heure de fin approchant, Elsa et moi poursuivîmes le travail. Connaissant l'échéance, je pris sur moi pour terminer ma partie. Mérida étant déjà parti rejoindre Harold, il ne restait plus que Elsa, Raiponce et moi. Lorsque Flynn Rider fit irruption dans notre service.
-Toc toc toc ! nous lança t-il avec le sourire.
- Flynn qu'est ce que tu fais là ? s'exclama Raiponce en se jetant dans ses bras.
Elsa et moi, nous lançâmes le même regard dubitatif.
- Ma princesse et notre dîner au Grand Hotel ? lui rappela t-il en lui tendant un sac.
- Mais il me reste encore pas mal de chose à faire .. lui avoua Raiponce gênée, en ouvrant son cadeau de la semaine.
Elle sortit un ensemble de lingerie avant de le remettre rapidement dans le sac, le visage rouge incandescent, sous le regard amusé de Flynn.
Je détournai les yeux, serrant les dents, agacé par son attitude hautaine et suffisante. Et surtout par le fait qu il traitait Punzie comme un trophée.
- Mais Elsa ! dis-moi ! Vous avez encore demain pour bosser dessus ? Puis vous n'avez pas besoin de deux directrices artistiques, lui lança t-il en négociant.
- Corona où en êtes-vous ? Vous pouvez terminer votre partie demain ? Lui lança Elsa les yeux rivés sur son écran.
- Oui, répondit-elle désolée.
- Dans ce cas, on y va ? Insista t il avec un grand sourire. Je raclai ma gorge bruyamment avant de partir en trombe du service. Flynn m'interpela.
- Hey Frost ! C est ça ? Entendre mon nom sortir de sa bouche, me donnait des frissons d' horreur.
- Ouais ?!
- Dis moi, ça te dit d'aller boire un verre, un de ces quatre ? Entre mec, rien que toi, moi et Harold, me dit-il en m'attrapant par l'épaule.
Son attitude, son parfum surdosé, tout m'irritait chez ce type. Je voulus décliner son offre lorsque je croisai le regard plein d'attente de Raiponce.
- Pourquoi pas ? dis-je en grognant des dents. Elsa leva les yeux au ciel dépité.
- Super !! Je te tiens au jus ! me lança t-il avant de partir, avec Raiponce dans les bras.
Je regagnai mon poste abattu, m'affalant sur mon bureau. Elsa se mit sourire.
- Tu sais Frost, quand un mec force trop, tu peux lui dire non ! Non ! c'est non ! me lança t-elle en se moquant de moi.
- Haha...Et toi t'en a pas marre de rester toute seule ! Tu vas finir vieille fille ! rétorquai-je en grimaçant.
- La solitude est une très vieille amie que j'ai appris à accepter contrairement à d'autre ! m'expliqua t-elle fièrement.
- C'est surtout ta seule amie ! la piquai-je en levant la tête.
Elsa, irritée, disparut sous son bureau, plantant son talon dans mon siège, pile entre mes cuisses.
- Tu veux jouer ? lui lançai - je le sourire en coin.
Puis je lui attrapai la cheville, la trainant sous le bureau avant de lui chatouiller le pied. Elsa se mit à rire, se débattant dans tous les sens. Amusé de la voir ainsi, je partis la rejoindre lui chatouillant les côtes, la maintenant au sol, la faisant pleurer de rire.
- Personne ne devrait rester seule, comme tu le fais. Même si c'est volontaire, je ne te comprendrai jamais. Tu attires tout le monde comme un aimant pour les repousser alors que moi j'ai l'impression d'être complètement invisible. Tout ça parce que tu as peur d'être discréditée ! Si un idiot comme moi, t'acceptes comme tu es, alors les autres aussi non ?
Elsa m'adressa un regard intense qui me déstabilisait.
- Tout le monde a le droit d'être aimé tu sais, persistai-je.
- Bravo Frost ! Tu pouvais pas faire plus guimauve ! me répondit-elle dépitée, puis nous éclatâmes de rire. Elle posa sa main sur mon visage, caressant ma lèvre inférieure.
- Tes phrases clichées à la con me donnent envie de te faire pleins d'obscénités, m'avoua t-elle en me lançant son regard avide. Excité par ses propos, je passai ma main sous sa jupe lorsque...
- Jacky ? T'aurais pas vu mon parapluie ? s'exclama Raiponce, en déboulant dans le service.
Surpris, je me relevai en vitesse, me cognant la tête au passage.
- Tu ne l'avais pas ce matin ! lui dis -je en m'asseyant sur mon siège, cachant Elsa.
- Tu as raison Jacky, en fait je voulais te parler, m'avoua t-elle, en fermant la porte de notre service.
- Je voulais m'excuser pour tout ce que je t'ai fait subir, j'ai été horrible avec toi. J 'ai pas arrêter de te briser le coeur et de jouer avec toi ! Me confia t-elle avec tristesse.
- Jacky, tout s'était passé tellement vite entre nous. C'était trop pour moi ! Je n'étais même pas sûre de mes sentiments. Plus le temps passe, moins j'en suis sûre, me confia t-elle en me prenant les mains, passant délicatement ses doigts entre les miennes.
Je sentis mon coeur battre à tout rompre, déglutissant complètement fébrile.
- Je suis consciente qu'on n'est plus ensemble mais pourquoi je ne peux pas m'empêcher de haïr cette femme alors que ce n'est pas sérieux entre vous. Comment ça sera quand tu rencontras la bonne ? m'avoua t-elle en posant sa tête contre mon torse.
Je lançai un vif regard vers Elsa qui me fit signe de la baiser, auquel je lui répondis avec le majeur levé.
Je posai mon pouce sur son menton, déposant un baiser sur son front. Plongeant dans mon regard, Raiponce se redressa sur la pointe des pieds, m'embrassant fougueusement. Surpris, mon coeur tambourinait dans ma poitrine, le goût de son gloss à la fraise sur mes lèvres.
- Mon ange, qu'est ce qu'on est entrain de faire ? lui demandai-je anxieux.
- Ce que font deux personnes qui s'aiment, me répondit-elle en m'embrassant de nouveau, le regard rempli d'amour.
Submergé par le désir de son corps contre le mien, je soulevai sa robe, parcourant son corps de baisers brûlants. Raiponce, dans sa hargne, défit mon pantalon et sa culotte, se frotta ardemment sur ma verge. En levant les yeux, je découvris Elsa, qui se caressait sulfureusement l'entre-jambe, les seins à l'air; la bouche entre-ouverte et le regard pleins de vices. Consumé par le désir, j'enfonçai sauvagement mon majeur en Raiponce, jouant de mon doigté de graphiste, la faisant se tordre de plaisirs; excité par le regard que m'adressait Elsa.
- Jacky !! Prends-moi en levrette !! me supplia Raiponce en extase.
Mais lorsqu'elle voulut se retourner, je la soulevai, la posant sur mon bureau avant d'écarter ses cuisses, avalant sa vulve passionnément. Raiponce s'arqua de plaisirs, le visage rougi. A genoux devant mon poste, je continuais de laper bruyamment Raiponce, enivré par l' odeur de son vagin, le goût salé de sa mouille en bouche. Lorsque je sentis les lèvres chaudes et humides d'Elsa qui me goba furieusement, sa langue se promenant le long de ma verge.
Envahit par ce plaisir coupable, je posais ma main sur la tête d'Elsa, aidant à aller plus vite pendant que l'autre procurait du plaisir à ma Raiponce.
Tiraillé entre le plaisir de l' interdit et la culpabilité, ma conscience me sermonnait.
- Je vais jouir ! gémissait Raiponce, à bout de souffle
- Moi aussi, lui avouai-je en serrant les dents, tentant de contenir mes ardeurs sous les coups de langues sulfureux d'Elsa.
- Remplis - moi ! m'implora t-elle pleine d'envie. Je me retirai de la bouche d'Elsa pour pénétrer Raiponce. Posant ses jambes sur mes épaules, je fracassais mon bureau contre celui d'Elsa, à chaque coup de rein.
Entre la vision affriolante de ma Raiponce, étalée sur mon bureau le corps nu transpirante de sexe et la vision d' Elsa qui se touchait devant nos ébats à quelques centimètres de nous. Le souffle haletant, j' éjaculai en elle, le corps frémissant de plaisir et d'excitations.
- Je t'aime ! lui avouai-je en embrassant le cou, mon coeur battant à tout rompre. Raiponce me sourit puis m'embrassa tendrement avant de se rhabiller. J'en fis de même, la voyant se diriger vers la sortie.
- Je dois y aller ! on se voit demain, me dit-elle d'un air désolé.
Je m'écroulai sur mon siège, me prenant la tête, vidé et dépité. Lorsque je vis les bras d'Elsa sortir de la pénombre, m'agrippant les cuisses, se hissant pour sortir de l'obscurité dans un étirement félin.
- Je ne suis plus toute jeune mais ça valait le coup ! s'exclama t-elle en s'étirant les lombaires, m'offrant un angle parfait sur son décolleté.
- Je comprends plus rien ! Elle me dit qu'elle ne sait pas ce qu'elle ressent pour moi ! On fait l'amour sauvagement pour partir comme une voleuse !? lui confiai-je agacé.
Elsa vint s'asseoir sur mes cuisses, passant sa main dans mes cheveux, effleurant ma mâchoire.
- Ne t'en fait pas, elle reviendra ! J'en suis convaincue ! me dit-elle en me léchant les lèvres, tout en déboutonnant mon jean.
- Je ne pensais pas que Corona mettait du gloss à la fraise ! me dit-elle en m'adressant son regard avide.
Fasciné par son regard, je ne la quittai plus des yeux, passant sa langue le long de ma verge, me gobant avec ardeur, aspirant le mélange de mouille et de sperme durci. Je me laissais emporter par le désir, l'accompagnant dans son mouvement.
- Elsa tu es irrécupérable ! lui soufflai-je entre deux râles.
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