Mon ami enchaîne :

"Je suis désolé...je pensais réussir à t'oublier avec ce baiser. Et puis c'est devenue la goutte de trop pour mon ego. Les jours suivant j'ai commencé à te dire des choses méchantes, à t'engueuler pour un rien... Je t'en voulais tellement de me faire ressentir tout ça! Je voulais pas t'aimer! C'était impossible pour moi... Hier j'ai même décidé de coucher avec une fille pour passer à autre chose."

Je rougis un peu...c'est le moment que j'ai le plus détester de ma vie je pense... Il chuchote presque :

"Mais dès qu'elle m'a touchée...j'ai...j'ai pensé à toi. C'est embarrassant à dire mais c'est comme si ton image s'était superposée à le sienne et pendant une secondes je t'ai vu à sa place. Quand j'ai vu de nouveau son visage ça m'a bloqué d'un coup et je lui ai dit "Casse toi"... J'ai honte, elle avait rien fait la pauvre."

Il pose une main sur ma cuisse et sanglote en me regardant droit dans les yeux :

"Et ensuite je t'ai dis des choses horribles! J'ai évacué toute ma colère sur toi! Je suis désolé d'avoir dit tout ça! Vraiment! Ça me tue de me dire que j'ai osé dire que tu me dégouttait... Et puis je te déteste pas! J'ai besoin de toi."

Presque sans pouvoir me contrôler je pose ma main dans sa nuque. Je veux plus le voir pleurer. Ça suffit, il s'est assez excusé. C'en est trop. Je...je veux l'embrasser et oublier tout ça. Je m'approche de son visage. Et fait glisser lentement mon nez sur le sien. Sans m'en rendre compte je murmure son prénom. Juste avant que nos lèvres se rencontrent il murmure :

"Il m'a fallut un moment mais je le sais maintenant : j'ai besoin de toi dans ma vie, peu importe comment."

Puis, il passe ses bras sur ma nuque et m'embrasse. Je le serre tout de suite dans mes bras. Je le pousse doucement pour l'allonger sur le dos et me met au dessus de lui. Tout en l'embrassant je passe mes doigts dans ses cheveux et sur tout ce que je peux toucher. En fait ça m'a manqué. Son corps m'a manqué...j'ai envie de goûter à tout son corps. Il descend doucement ses mains sur mes fesses et les empoigne pour que je puisse me frotter contre son bassin. Il attrape mon cou avec ses dents. Je sens sa langue glisser jusqu'à mon oreille puis ses lèvres suçoter ma peau qui rougis à vu d'œil. Je gémis à chacun de ses gestes. Je sens ses doigts fins chercher à retirer mon sweat. Je le laisse faire et reprends immédiatement ses lèvres entre les miennes. Je veux plus le lâcher...

Mais d'un coup un bruit nous fait sursauter. Quelqu'un frappe à la porte. Merde non pas maintenant! Tae commence à demander :

"C'est qu...?"

Mais je pose ma main sur sa bouche et lui souris de façon coquine en chuchotant :

"Chht..."

Il pouffe de rire entre mes doigts, amusé par mon petit jeu. Je glousse avec lui, puis pousse son visage d'un côté tout en lui tenant la bouche. J'embrasse son cou avec toute la tendresse du monde. Puis je lèche sa peau et frôle son oreille pour le faire frissonner. Une voix se fait entendre :

"Hé les gars vous êtes là?!"

C'est Chen. Tae gigote, mais je continue, le danger à l'air de m'exciter. Chui vraiment bizarre moi.

Je lui mord le cou et massant la bosse qui se forme sur son pantalon avec ma main libre. Il gémis dans ma main de plus en plus fort. J'adore le voir bouger comme ça... La voix de cet enfoiré se fait à nouveau entendre :

"C'est bizarre j'étais persuadé qu'ils travaillaient pas aujourd'hui..."

Chen est partit je crois, on entends ses pas s'éloigner. Alors je ne perds plus une seconde. Je lâche la bouche de Tae et commence à enlever son jean. Dès que sa bouche est libérée, mon ami se plaint :

"Putain mec t'es malade! Si il nous avait entendu!"

Hors de moi je vire son jean et son t-shirt.

Et je crois bien que plus rien ne nous arrêtera...

FIN