Pompéi ou la vengeance de Vulcain
Aux pieds d’un grand et solitaire mont fumeux,
Nous érigeâmes la ville de Pompéi.
Sous la protection du forgeron des cieux,
Étant prospère, son assurance grandit.
Pompéi, notre belle ville, est protégée.
Pourquoi donc craindre le céleste forgeron ?
Le pouvoir de sa forge, il faut canaliser.
Bientôt aussi puissants que les dieux nous seront.
Attention mortels à ma grande colère,
Sentez-la déjà dans la terre se répandre !
Dans ma forge, puissant foyer en fusion,
Je pourrai lancer une grande éruption.
Il pleuvrait des nuages de brulantes cendres,
Moi Vulcain, je vous ai prévenu, vers de terre.
Nous contrôlons le feu de la forge divine,
Un puissant soleil dans les paumes de nos mains.
Pompéi sera le phare qui illumine,
Et rayonnera dans tout l’empire romain.
À quoi bon avoir besoin de nos dieux célestes,
Puisque nous pouvons maîtriser seuls la nature ?
Il est grand temps que l’humain règne sans conteste,
Pour des millénaires, quelle belle aventure.
Ô mortels vous avez déclenché ma colère,
Que la terre gronde et tremble fort sans attendre.
Sous mon souffle ma forge entre en éruption,
Crachant sur vous terre et roches en fusion.
Soyez noyés sous la pluie de brûlantes cendres,
Puis transformés en roche pour des millénaires.
Pourquoi tant de colère ô grand puissant Vulcain ?
Nous voulions tout simplement vivre beaucoup mieux.
Pardonnez nos erreurs ô protecteur divin,
La bêtise humaine nous a fait envieux.
Souhaiter défier la Nature et ses forces
Et devenir les égals des dieux immortels
Pour nos pêchés d’orgueil, punition retorse
Soyons heureux car maintenant bien éternels
Tous figés dans la pierre pour des millénaires
À hurler en silence, terreur mortifère
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