Fred surfeur
L'effet Larsen attira mon attention par une invitation à répondre à un défi photo, tout simplement j'y suis allée, puis après j'ai commencé à lire Gilbert.
C'est là, que l'aventure imaginaire débuta réellement.
À travers des mots, comment par projection mentale puis aussi par souvenir d'un lointain cousin, j'ai collé ma réalité sur qui est Fred.
Il surfe sur les mots, fabrique des phrases dignes d'un océan tempête burlesque, élabore ensuite par je ne sais quelle figure de style, un retour à une vaste étendue d'huile douce.
Je l'imagine alors sur une planche, corps solide, regard vif dans la compétition sportive du stylo à bille, mais après, lors de la relecture de ses mots joliment accolés, des yeux presque souriants, quelques larmes salées pouvant même rejoindre l'eau du dehors.
Fred vit au bord de mer, je fabule certainement mais il ne peut en être autrement.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que pour être couvert comme il l'est de bienveillance généreuse, c'est que l'iode magique lui apporte aussi un côté magnétique.
Très grand par sa gentillesse sage, il n'en est pas moins une personnalité joviale, attachante sans lourdeur.
Pour accomplir cet exploit du être sans paraître, j'imagine qu'il est né en automne, là encore c'est une image qui germe, cette saison est propice au lâcher prise, au délestage sans rancoeur.
Pour accomplir tout simplement ses journées de grand sportif des apprentissages de la vie, Fred porte un costume maillot de bain super confort, 365 pièces créés d'un coup de crayon papier.
Lorsque j'ouvre cette plate forme d'écriture, je joue à trouver Fred, il n'est jamais bien loin et c'est un plaisir certain.
Rosemay
Annotations
Versions