Arrête de pleurer, je viens te sauver ! Part 9
De sa vision trouble, elle le fixait. Elle demeurait encore attachée et agenouillée contre les poutrelles qui traversaient le mat. Dans un tel état second dut à la plaie sur le visage, elle restait à le défier du regard, alors que son sang couler et peinturer son visage, et les planches dessous elle.
— Ne vas-tu jamais te soumettre à moi ? Regard le seul crétin qui a bien voulu te prendre en pitié s’est fait écraser sous mon propos poids ! C’est décevant tu ne trouves pas ? Mais il faut avouer que je suis le Roi !
— T’es tous sauf roi ! T’es qu’un abruti … Fain ! T’es en pleine crise d’hystérie ! Le monde ne tourne pas autour de toi ! Ouvre les yeux ! Ne vois-tu pas que tu délires complétement ? hurla Jasmine à bout de souffle qui restait pourtant accablée par la douleur.
L’homme, furax, fulmina tel un hystérique sur le pont du bateau, avant de contempler sa prisonnière du regard. Lui faisant comprendre, qu’il n’allait pas laisser passer cet affront. Il s’avança d’un pas lourd et décidé vers le mat du galion, sans pour autant lâcher sa proie du regard.
Mais avant qu’il puisse monter sur le mat, un étrange bruit attira son attention. Des sons provenant de derrière lui. Une voix, mélangé à du bois qui martelait en tombant sur le sol.
— Ah ! Sur ce coup j’ai bien cru que j’allais y passer !
Surpris par le timbre de voix, il se retourna et fixa Loukïan qui se massait la nuque et faisait des mouvements de rotations.
— Comment ça se fait que tu sois toujours en vie, toi ? 13 mètres et 90 kilos ne te suffise pas pour mourir ? questionna, outré, le capitaine du galion.
— Ah ah ah ! Sache une chose, lorsque tu combats un adversaire, veille toujours à connaître ses attaques et ses points faibles, ce n’est que comme ça que tu arriveras à gagner le combat, malheureusement pour toi, tu n’as aucune idée de qui tu combats, tu penses que c’est en usant de ton poids que tu m’auras mais la réalité est tous autre, informa le plus jeune en s’approchant de Fain.
Mais avant d’arriver en face du Capitaine, il se fit encercler et menotté part les marins présents sur le bateau.
— Argh ! Mais dans quoi je me suis encore fourré moi ? Argh ! Loukïan, Loukïan, Loukïan ! se demanda-t-il à haut voix en se réprimandant à la fin.
Après cette révélation il baissa la tête et leva les mains et vers le ciel :
- Non je rigole ! se mit à rire Loukïan.
En une fraction de seconde, de la vapeur jaillie sous les pieds du héros. Suite à ça, celle-ci serpenta autour de son corps le recouvrant entièrement de cette épaisse émanation, des rires sortaient de cette fumée et raisonnaient dans les quatre coins du bâtiment. Chacun marins fixait l’étrange fumée ou deux grand yeux jaunes perçant ce fit remarquaient, ils comprirent qu’au centre de ce lourd gaz y figurait leur ennemi, Loukïan.
Des bruits de métal tapant contre le sol se firent entendre, petit à petit le brouillard se dispersa laissant apparaître sur le sol, les chaînes de Loukïan, le lourd métal c’était transformé en liquide, fondue au centre et sur les côtés. La vapeur c’était entièrement dispersé, seul restait au centre de l’action le jeune mousse, qui semblait inerte tout en fixant le sol, il commença à toucher gentiment ses poignets à l’aide de son pouce et son index. Il souleva doucement et de manière saccadé son regard en direction de ses ennemis. Son regard était vif, sa pupille entièrement jaune, crée un malaise envers la troupe de marins en face de lui.
- ENFIN LIBRE ! hurla-t-il euphorique.
- J’en vois deux ou trois qui vont passer aux barbeucs là, hein ! sortit Loukïan d’une voix rauque.
Il se mit à rire, tout en frappant son poing droit contre la paume de son autre main, sous l’impact, des flammes se créèrent et brûlèrent sans avant-bras des résidus de cendre finir par envelopper jusqu’à hauteur du coude son bras. Des flammes qui arrivaient à hauteur de ses coudes, virevoltaient dans tous les sens à une vitesse fulgurante.
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