La face cachée du monde Part 9
Elle restait à fixer la sortie alors que les débris foisonnés sur eux. La grotte tremblait de toute part, rien n’était stable. Qui pouvait bien avoir des pas aussi lourds pour faire frémir aussi aisément ce souterrain ?
Sans tarder, une tête se dessina dans le trou d’où ils étaient tombés récemment. Un homme assez massif, habillé d’une chemise hawaiienne avec des ananas dessus fit son apparition. Sa chemise était ouverte laissant montrer au grand jour son ventre. Il portait des lunettes et avait de courts cheveux bruns :
— Y a quelqu’un là-dedans ? questionna l’homme d’une tendre voix tout en exagérant bien pour se faire comprendre.
Loukïan et Jasmine s’échangèrent un rapide regard avant de parler de la situation :
— Ha ! Tu vois, je t’avais dit qu’il y avait quelqu’un ! chuchota Loukïan pour narguer sa navigatrice.
— Rhô ça va hein ! rétorqua mécontent Jasmine.
Elle détourna le regard et croisa les bras avant de répondre à l’individu :
— Bonjour monsieur, on est tombé récemment dans ce gouffre et on a du mal à remonter, expliqua clairement Jasmine qui regardait l’individu en contre-jour.
Aussitôt les explications données, l’homme se mit à rire :
— Vous n’êtes pas d’ici, n’est-ce pas ? ne put que demander l’homme qui rigolait toujours à gorge déployer.
Les deux Voyageurs Du Temps se regardèrent intriguer avant de fixer l’homme qui semblait fou.
— Bon sur ceux, je vous laisse, rétorqua l’homme qui rebroussa chemin.
— Attendez, vous allez nous laisser comme ça ? questionna Jasmine sous le choc.
— Bah oui ! C’est tellement amusant de vous voir en galère, je ne vais quand même pas vous aider, je n’en vois pas l’intérêt, ou est l’amusement là-dedans ? jeta sérieusement l’homme qui se mit à rire, sa voix devenait de moins en moins audible.
— Sur ceux point je le comprends, c’est marrant de nous voir en galère, avoua Loukïan toujours en tailleurs dans l’eau qui fixait sa navigatrice.
— Non mais t’es sérieux là, t’es en train de l’encourager ? T’es encore plus timbré que je le pensais ! Tu préfères mourir pour une blague ? ne put que demander Jasmine qui se mit à rire nerveusement.
Le regard de Jasmine demeurait si colérique que Loukïan craignit qu’elle ne sorte réellement de son bras mécanique une matraque, elle qui l’avait menacé récemment de l’utiliser contre lui.
— Bon, c’est vrai que ce n’est pas cool pour nous, si on y réfléchit bien… Monsieur, je me demandais… vous ne sauriez pas par hasard où nous nous trouvons ? questionna anxieux Loukïan qui regardait furtivement Jasmine pour être sûr de bien employer ses mots afin qu’elle ne lui explose pas le crâne.
Avec rapidité, l’homme revenu sur ses pas à l’entente de la phrase du dompteur de flammes, si rapidement d’ailleurs qu’on aurait dit qu’il n’était jamais parti :
— Vous avez besoin d’un guide ? questionna réjouit l’homme.
Face à sa réjouissance Jasmine et Loukïan se fixèrent mutuellement et dans une polyphonie parfaite, ils sortirent :
— Oui !
Quelques instants plus tard, l’homme réussi à les sortir de la grotte, à l’aide d’une corde qu’il avait trouvée, elle était très longue, ils réussirent alors à remonter à la surface, leurs mains étaient amochées et remplies d’ampoules, provoquer à cause de la corde usée.
La blessure que Loukïan avait reçue à la main à cause de Fain lui fit terriblement mal, il ne l’avait pas soigné, il n’avait pas jugé bon, bien que son membre restait marquer part de multiples trous. Il avait du mal à plié sa main droite, elle tremblait due à la douleur, Jasmine l’avait remarqué et elle se rapprocha de lui afin de l’aider à le soigner.
Elle tapa un code sur son bras robotique, sous les tapements violent et le regard de Jasmine, Loukïan se méfia de ce qu’elle pouvait sortir de son avant-bras, c’est pourquoi il maintenait sa tête en retrait par peur que la jeune femme ne sort un engin qui pourrait découper sa main d’une traite, elle finit part ouvrit son avant-bras et pris à l’intérieur de celui-ci une bande ainsi que du désinfectant :
— T’es vraiment un abruti complet, ma parole ! Au lieu de me sauver la vie, t’aurais dû penser à toi ! gronda la jeune femme en appliquant le désinfectant et en bandant fermement sa main. D’ailleurs en parlant de ça… les habilles que je porte… c’est toi qui me les as mis ?
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