Chapitre 8 : Continuation
Nous sommes tout les quatre assis autour de la table, Ragnac viens de se rasseoir après avoir fermé tout les rideaux au cas où quelqu’un qui nous voudrais du mal serai toujours là.
— Nous devons nous mettre d’accord sur la suite des événement. Déjà, nous ne pouvons pas rester ici. Nous sommes d’accord ?
Il nous regarda tous à tour de rôles et nous hochons tout les trois la tête en signe d’approbation. Après cela, il se redressa dans son siège et dit d’une voix calme.
— Je vous ai dit que j’avais discuté avec Almir ce matin, avant que tout cela n’arrive. Nous avions prévu de faire quelques chose. Le royaume n’était plus en sécurité et il nous fallait un plan. Nous avions donc décidé de rejoindre une petite ville au sud. En espérant que celle-ci n’est pas péri. Est-ce que cela vous va ?
Encore une fois nous hochons tout les trois là tête. Aria prit cependant la parole.
— Mais il y à peut être d’autre survivant rester chez eux, nous devons les emmener !
Ragnac commença à se tourner les pouces et la regarda droit dans les yeux.
— Aria, je sais que sa serai la meilleure chose à faire, mais nous ne sommes pas des héros, seulement des survivants. Or les emmener avec nous rendrais nos chances de survie plus faible. Nous devons rester peu afin d’être discret d’accord ? Il trouverons un moyen de s’en sortir. Sinon, sa ne nous concerne pas.
Elle semble déçu par les paroles de Ragnac mais elle eu l’air de les comprendre alors elle se replace au fond de son fauteuil. Je voix que Earin commence à bailler et je me relève en disant de manière à ce que tout le monde m’entende.
— Nous ferons cela alors, mais je propose que nous nous reposions tous avant. Earin et Aria, vous irez dormir dans ma chambre, papa tu restera sur le canapé et je resterai dans ce fauteuil.
— Non Darick tu prendra le canapé et je montrait la garde, il faut que l’un de nous reste éveiller. Tu à besoin de te reposer.
Sachant qu’il dit vrai, je décide simplement d’acquiescer.
Le lendemain matin, je me réveille avec une odeur de brûlé qui me parvient au narines. Je reste allongé, j’entends mon père bouger à côté de moi. Il n’a pas dormit de la nuit.
Je repense à Almir, mon oncle, mort. Il ne méritait pas cela. Nous avions passé tellement de bons moments ensemble et tout cela était terminé. Je jure intérieurement de tuer la personne qui lui à fait cela.
J’entends la porte de ma chambre s’ouvrir et je voie Aria et Earin en sortir, habillé. Aria à sous aucun doute pensé à emmener des affaires de chez elles avant de partir et en à donner à Earin. Il lui vont réellement bien. En y regardant de plus prêt, je me rend compte que Aria et Earin mesure la même taille. Mais la ressemblance s’arrête là. Earin à les joues rondes, les yeux verts et les cheveux … Blond platine avec des reflets bleu clair. Alors que Aria elle à un visage fin, les yeux marron et les cheveux brun.
Je me lève, laissant les deux filles s’asseoir avec moi. Ragnac lui s’assoit dans le fauteuil et nous regarde durement.
— Nous devons manger, prendre le plus possible de provisions et des matériaux de survie. Nous prendrons un sac chacun. Aria, Earin, c’est la dernière fois que nous viendrons ici. Fouillez dans les tiroirs et dans les meubles, prenez tout ce que vous pourriez juger utile.
Sur ce, il se leva et ramassa quatre sac qu’il avait posé derrière lui. Sans doute les avait-il récupéré pendant que nous dormions. Il nous en jeta un chacun et il commença à fouiller. Nous nous levons également et suivons son exemple.
Environs une heure après, nous sortons de chez moi. Un étrange sentiment s’empare de moi lorsque je ferme la porte. Je sais que je ne reviendrai plus jamais ici. De toute façon, à quoi bon y penser. Pourquoi reviendrai-je, il n’y plus rien ici.
— Ragnac, attends s’il te plaît j’ai quelque chose à faire. Lui dit-je.
Je me dirige lentement vers le château. Un frisson me parcourt l’échine tendit que j’avance en direction du piquet supportant la tête de mon oncle.
Une fois devant celui-ci, les voix recommencent à hurler dans mon esprit mais malgré la douleur, je n’y prête pas attention. Je regarde mon oncle et m’agenouille devant lui. À moitié à cause de la douleur mais surtout pour lui rendre hommage. Je prit intérieurement pour que son âme soit accepté au côté de Juvio et des autres dieu.
Évidemment, je peut m’empêcher de pleurer. Efuran, la ville si belle et si puissante, dirigé d’une main de fer par Almir. Qui n’avais jamais connu la moindre bataille. Avais été réduite à néant en seulement quelques heures. Et le plus important, il n’était que quelques-uns, pas toute une armée. Leur puissance doit être terrifiante.
Après quelques minutes passer à prié pour Almir, je rejoins les autres. Sentant les sillons creusé par mes larmes, je ne prononce pas le moindre mot et me dirige seulement en direction de la sortie de la ville.
Une fois sortie par la porte est, j’ai l’impression de devenir fou. Devant moi tout semble comme auparavant. La cascade s’écoule de manière tout à fait normal et pourtant derrière moi ce trouve l’enfer.
Nous marchons, interminablement. Les secondes deviennent des minutes, les minutes deviennent des heures, les heures des jours. Personne n’ose ouvrir la bouche. Perdre son énergie ne serai rien d’autre qu’un perte de temps et nous ralentirai tous. Alors nous ne parlons que pour donner des renseignement au autre ou bien leur proposé de se reposer.
Bien entendu Ragnac et Aria sont des elfes et leurs endurance et bien supérieur à celle de Earin et de la mienne. Alors c’est plus souvent nous qui demandons des pauses tendit qu’eux semblent en pleine forme.
Une énième nuit arriva et nous nous asseyons tout les quatre autour d’un feu de camp. Faisant griller la viande que nous avions chasser plus tôt dans la journée. Nous mangeons en silence, espérant ne pas trop attiré l’attention. Une fois rassasié, nous ne perdons pas de temps et nous couchons afin d’être opérationnel le plus tôt possible le lendemain matin.
Je me retrouve dans un lieu qui me semble familier sans l’être. Une vallée surplombant un magnifique lac, des cascades, une forêt en auteur. Un dragon vole et se pose prêt du lac afin d’en boire le contenu. Une fois rassasié il reprend son envole et se dirige en direction de la forêt. Tout à coup je me retrouve sur le dos du dragon, je cale mes jambes pour ne pas qu’elles frottent contre ses durs écailles. Au bout de quelques minutes, nous passons au dessus d’une ville sylvienne. Le dragon prit alors la direction de deux montagnes d’une hauteur phénoménale, une fois assez proches j’entends une voix parler dans un langage imcompréhensible. Un vieil homme se tient tout en haut et hurle au dragon qui sans attendre. Se retrouve en pleine chute avant de s’écraser par terre.
Je me réveille en hurlant, gardant à l’esprit l’image du vieil homme effrayant. Le dragon tombant lourdement.
Voyons que les trois autres sont toujours en train de dormir, je regarde le ciel, à la position de la lune, je suppose qu’il doit être environs quatre heures du matin.
Là j’entends des bruits à côté de moi et voie Earin relevé la tête. Elle se frotte lentement les yeux avant de me lancer d’une voix endormit.
— Bonjour Darick, bien dormit ?
Je lui souris avant de lui répondre.
— Pas trop mal et toi ?
— J’ai connu plus confortable.
Voyant qu’elle n’arrête pas de bayer, je lui dit calmement en reportant mon attention sur les étoiles.
— Tu à l’air fatigué, repose toi, je te réveillerai quand on partira.
Elle se leva et se placer au dessus de moi.
— Non, je vais manger un morceau, tu en veux ?
Me rendant compte que mon estomac est en train de criée pour qu’on le nourrisse je ne put refusé sa proposition. Elle fouille dans son sac et me tend un morceau de papier froissé contenant un grand nombre de baies.
— On partage ? Lui demandai-je.
Elle accepta et nous nous allongeons côte à côte dégustant les baies juteuse. Rigolant entre nous en se racontant des histoires.
Puis Ragnac se leva et peut après Aria se réveilla à son tour et nous reprîmes notre marche, sans bruit. Profitant seulement du son du vent et des animaux.
Quand le soleil arriva au zénith, Ragnac nous regarda en souriant. Devant s’étendait un petit village. Celui où nous devions nous rendre.
N’y tenant plus je courre jusqu’à celui-ci, laissant les autres derrière moi. Je court à toute allure mais je regretta vite mon geste.
Bien que de loin rien ne semblait étrange, plus je me rapproche, plus je me sent mal. Et je comprend pourquoi quand j’arrive au centre du village. Un énorme tas de cadavre se tient là. Nous étions venu ici pour rien. Tout ces gens avaient été assassiné.
Annotations
Versions