Les nuits de décembre

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Un nom parfois vous marque ou serait-ce son acte.
Au côté d'une cathédrale, un bâtiment avec autant de cachet que de jeunes sous cachets. En haut de cette tour les combles sont aménagés mais loin d'être surveillés. Les poutres apparentes portent la pièce, elles voient tout, tout ce qui se joue. Elles se fissurent à mesure de la violence, elles se craquellent, elles s'effondrent sous le poid de ce nom. Le souffle coupé. Sidérées. Les poutres ne sont que bois. Inertes sous ce poid. C'était un samedi d'automne ensoleillé. Elles ont fini brisées. Puis l'hiver est arrivé. Elles sont restées fissurées. Et depuis, chaque année, les nuits de décembre sont hantées par le poid de ce nom, qui, un après-midi ensoleillé, les a marqué à tout jamais.

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