Rebuté
Je m’agenouille sur le lit, lui saisis les genoux, écarte lentement ses deux cuisses tout en les caressant. J’entrevois à nouveau son sexe malgré les poils, mon regard ne s’y attarde pas comme un peu rebuté par la vue peu attirante.
Je m’allonge petit à petit sur elle profitant de l’occasion pour lui attraper les bras et regarder sa belle poitrine. Je suis tout nu et elle aussi, je suis prêt à passer aux choses sérieuses, mais j’attends encore son accord.
- Moi : T’es prête ?
Une fois encore Émeline ne répond pas mais hoche la tête assez timidement cette fois. Je crève d’envie, je me contente de cette réponse frileuse convaincu qu’il s’agit de cette fameuse légère appréhension déjà rencontré avec Amandine.
Je guide mon sexe et rentre bientôt le bout dans le sien, elle le sent déjà mais j’y vais très lentement je n’ai pas envie de lui faire de mal. Centimètre après centimètre je m’insère en elle sentant la chaleur monter petit à petit.
Je ne tarde plus à être totalement en elle. Émeline n'exprime aucune douleur et même son visage ne semble pas en transparaître. Mon excitation étant descendante par le fait de cette lente et délicate entrée il est temps que je commence à bouger lentement.
Émeline se laisse entraîner et petit à petit je la vois se détendre, comme si tout se passait bien. J’ai beaucoup de mal à la comprendre : elle ne s’exprime pas, son visage reste étrangement neutre.
Je commence enfin à apprécier le moment : mon bâton est de nouveau droit comme une branche et je me sens plutôt bien en elle. Je suis au commandes dans cette position je gère la vitesse et l'amplitude de mes mouvements.
Je sens ses poils sur mon pubis et ose croire qu’elle sent les miens elle aussi, mais j’essaye de passer outre en me concentrant sur le plaisir qui monte en moi. Par contre j’avoue apprécier sentir sa poitrine si chaude contre moi.
Je bouge de plus en plus vite et malgré le stoïcisme de ma camarade, je me sens tout proche de la jouissance. Je tente de calmer mes ardeurs mais il est déjà trop tard et me voilà de nouveau en pleine jouissance mais je parviens malgré cela à me retenir de gémir.
Je me retire d’elle et la questionne sur ce qu’elle a ressenti. Elle me dit avoir aimé mais je ne suis pas convaincu. À vrai dire, son visage, son absence d’attention sur ma personne et sa passivité me font penser qu’elle n’a pas tant apprécié que ça.
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